WEYGAND, Maxime (1867-1965)Général, il est chef d'état-major du général Foch durant la Première Guerre mondiale.

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : WEYGAND, Maxime (1867-1965)Général, il est chef d'état-major du général Foch durant la Première Guerre mondiale. Ce document contient 49 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

---

Général français. Chef d'état-major de Foch dès 1914, il resta son proche collaborateur durant toute la Première Guerre mondiale et devint major général des armées alliées en mars 1918. Ayant pris sa retraite en 1935, il fut rappelé en 1939 par Reynaud, qui le nomma chef d'état-major général et commandant en chef des forces du Proche-Orient. Mais la bataille de France était déjà perdue lorsqu'il fut rappelé en métropole le 19 mai 1940  ; après avoir tenté une ultime résistance sur la ligne de la Somme, Weygand informa le gouvernement de la nécessité de conclure un armistice (12 juin 1940). Ministre de la Défense nationale dans le cabinet Pétain (juin/-sept. 1940), Weygand ne tarda pas à s'opposer à Laval et fut nommé délégué général du gouvernement et commandant en chef en Afrique (sept. 1940/nov. 1941). À ce poste, il insuffla à l'armée d'Afrique un esprit de revanche et, tout en refusant les invites des gaullistes, en qui il ne voyait que des rebelles et des « dissidents », il engagea avec le consul américain Murphy des négociations qui préparèrent le débarquement allié de nov. 1942 en Afrique du Nord. Son action le rendit extrêmement suspect aux Allemands, qui, après avoir obtenu son rappel définitif (20 nov. 1941), organisèrent son enlèvement (12 nov. 1942) et le déportèrent en Allemagne. Libéré par les Américains en mai 1945, il fut aussitôt arrêté sur l'ordre du gouvernement de Gaulle pour être traduit devant la Haute Cour de justice. Après avoir déposé au procès Pétain (où il eut une violente altercation avec Paul Reynaud), Weygand obtint un non-lieu (1948).