Werner Sombart (1863-1941)

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Werner Sombart (1863-1941) Sociologue et économiste allemand, il collabore avec Max Weber. Ce document contient 59 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

SOMBART Werner. Économiste allemand. Né à Ermslebenam-Harz le 19 janvier 1863, mort à Berlin le 19 mai 1941. Dans sa jeunesse, il subit d’abord l’influence de son père, propriétaire terrien et industriel, qui était un libéral de gauche, puis celle, décisive, des ouvrages de Marx et de Lassalle. Il étudia le droit et l’économie politique à l’université de Pise et termina ses études à Berlin en 1888, puis fut successivement syndic de la Chambre de Commerce de Brême et, en 1890, professeur d’économie politique à l’université de Breslau; il passa à Berlin en 1908, et enseigna d’abord à l’école supérieure de commerce, puis à l’université. Il se détourna des positions marxistes et lassalliennes qu’il avait tout d’abord adoptées pour incliner vers un radicalisme scientifique personnel, un « positivisme idéalisant » (Bruguier), qui ne lui valut tout d’abord qu’incompréhension et ostracisme et des accusations de « fantaisie débridée » ainsi que des obstacles pour l’obtention de sa chaire. Son œuvre reste liée à l’histoire du capitalisme et du socialisme qu’il a exposée d’une manière rigoureuse mais colorée, vivante et tout à la fois classique et moderne. Parmi ses ouvrages principaux, ceux qui connurent le plus de succès furent : Le Socialisme et le mouvement social au XIXe siècle [1896], Le Capitaine moderne (1902), dans lequel il fit preuve de grandes qualités de sociologue, d’économiste et d’historien, et Le Socialisme allemand [1934], où tout en soutenant contre le libéralisme la nécessité d’une réglementation il affirme contre le marxisme, en tant que système valable pour tous les pays et tous les temps pour atteindre des buts purement économiques, la nécessité de tenir compte des buts et des forces spirituelles.