Werner Mölders

« Werner Mölders En 1932, Werner Mölders entra à l'académie militaire de Dresde, en qualité de cadet de la Reichswehr.

Il avaittoujours rêvé d'être soldat.

Promu officier, il se porta volontaire pour la Luftwaffe récemment créée.

Après unpremier échec aux tests d'aptitude, il devint pilote en 1935.

En juillet 1938, il s'engagea en Espagne dans la légionCondor et reçut le commandement de la 3e escadrille Jagdgruppe J 88.

C'est aux commandes d'un Messerschmitt109 C que Mölders enregistra sa première victoire de pilote de chasse.

A la fin de la Guerre civile espagnole, il faisaitfigure de héros dans son pays grâce aux 14 avions républicains qu'il avait abattus.Au début de la Seconde Guerre mondiale, Mölders, as confirmé, se trouvait à la tête de l'escadrille N° 1Jagdgeschwader 53.

En date du 10 mai 1940, c'est-à-dire à la fin de la «drôle de guerre», il avait abattu 25appareils.

Au fur et à mesure de l'avance allemande vers l'ouest, il alla de victoire en victoire.

«Papa» Mölders,comme l'appelaient ses pilotes, arborait un nombre impressionnant de décorations et la propagande nazie nemanquait jamais une occasion d'exploiter et d'embellir sa légende.

Mais, en juin 1940, sa gloire subit une courteéclipse lorsque,au-dessus de Compiègne, il se sépara de sa formation de Messerschmitt pour donner la chasse à un Dewoitine D520.

Plus habile, le pilote français obligea l'Allemand à sauter en parachute.

Mölders survécut et commandal'escadrille Jagdgeschwader 52 de la Luftwaffe au cours de la bataille d'Angleterre.

Pendant le seul mois d'octobre1940, il abattit 25 Spitfire et Hurricane.

Avant son transfert sur le front russe en juin 1941, il avait abattu 68appareils français et britanniques.

En Russie, il détruisit 33 chasseurs soviétiques en trois semaines puis, après avoiratteint le chiffre phénoménal de 115 victoires depuis la première de la guerre d'Espagne, il reçut un commandementau sol.

Nommé colonel-général des pilotes de chasse, il mourut dans l'accident d'un avion qu'il ne pilotait pas àBreslau, en novembre 1941.

C'était un bon chrétien.

On dit qu'il ne partageait pas du tout les vues du parti nazi. »