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Wenzel Anton Kaunitz1711-1794Si l'on considère dans son rôle historique le

Publié le 23/05/2020

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Homme politique autrichien. Issu de la vieille noblesse bohémienne, il fut chancelier de 1753 à 1792. Après avoir négocié la paix d'Aix-la-Chapelle (v.) (1748) et occupé le poste d'ambassadeur à Paris (1750/1753), il conduisit la politique étrangère de l'Autriche. Il contribua au renversement des alliances pour former en 1756/57 une coalition entre l'Autriche, la France, la Pologne, la Suède et la Russie contre la Prusse. Au terme de la guerre de Sept Ans (v.), il signa la paix de Hubertsburg (1763) avant de préparer le rapprochement entre l'Autriche et la Prusse. Sur le plan intérieur, il se fit l'instrument du despotisme éclairé (v.) et des mesures anticléricales de Joseph II. François II le renvoya peu après son avènement (août 1792).

« Wenzel Anton Kaunitz 1711-1794 Si l'on considère dans son rôle historique le chancelier d'État autrichien Wenzel Anton Joseph, comte, puis prince de Kaunitz, comte d'empire du Rietberg, digne d'être compté parmi les hommes d'État les plus remarquables de son pays et — surtout — parmi les personnalités les plus marquantes de son siècle, on ne manque pas d'être sensible à un intéressant contraste.

L'époque où il a vécu et le destin de sa patrie qu'il dirigeait à un poste clef connurent une effervescente agitation et une coupure dramatique, surprenante dans l'histoire autrichienne.

A vingt-cinq ans, il fut témoin de la mort du prince Eugène. Les plus grandes et les plus longues guerres de son siècle se déroulèrent pendant sa carrière politique, la Révolution française et la Terreur des jacobins eurent lieu à la fin de sa vie.

Il survécut à cinq souverains — lui, l'hypocondriaque, toute sa vie préoccupé de sa propre mort, y pensant toujours avec souci, souvent avec crainte. Par ailleurs, la personnalité et la vie du prince Kaunitz donnent l'impression d'une très grande tranquillité, d'une très grande constance et d'un très grand calme.

Les événements du demi-siècle, de 1740 à 1790, qui déplacèrent et agitèrent des millions d'hommes l'ont-ils laissé réellement froid et indifférent — ou bien eut-il assez de maîtrise de soi pour ne rien livrer de son c œ ur devant cette agitation ? Nous ne le savons pas. Kaunitz fut peut-être l'héritier de dispositions héréditaires tant paternelles que maternelles.

A côté d'une Marie-Thérèse bouillonnante et active, à côté d'un Joseph II éternel insatisfait et brouillon et de son frère Léopold II imposant des idées nouvelles avec ardeur et intelligence, Kaunitz agit énergiquement certes, mais froidement, avec calme et maîtrise de soi. Les ancêtres paternels de Kaunitz remontent, par-delà la guerre de Trente Ans où ils ne montrèrent pas toujours des sentiments favorables à l'empereur, jusqu'à un Kaunitz qui combattit, sous les ordres du roi Otakar de Bohême, Rodolphe de Habsbourg en 1278.

Le grand-père du chancelier, Dominique André, comte Kaunitz, proche du jansénisme, fut plénipotentiaire impérial du temps de la paix de Ryswick (1697).

Son fils, Maximilien Ulrich, le père de Kaunitz, entretenant de bons rapports avec le clergé, pensa pour cette raison diriger son fils vers l'état ecclésiastique, peut-être aussi à cause de sa délicatesse corporelle.

Quant à son épouse, Marie-Ernestine Franziska, née comtesse de Rietberg et mère de Kaunitz, elle descendait d'une lignée protestante d'Allemagne du Nord et elle semble avoir été une femme très remarquable qui, elle aussi, a exercé sur le développement de l'enfant une forte influence. Né à Vienne en 1711 — le palais Kaunitz se trouvait sur le “ Freyung ”, près de la paroisse du “ Schotten ” et c'est sur son registre baptismal que Kaunitz fut inscrit — il passa sa jeunesse tantôt à Vienne, tantôt dans le château familial de Jarmeritz, près d'Austerlitz en Moravie.

D'abord destiné à l'état ecclésiastique, il partit à vingt ans pour l'Université de Leipzig où il étudia le droit pendant un an et demi.

Il en retint plus de respect pour les études universitaires que de connaissances juridiques approfondies.

Un “ tour d'Europe ” le conduisit en 1732 à Amsterdam, Rotterdam et Louvain, puis en Italie par Cologne, Nuremberg, Munich et Innsbruck.

Après avoir séjourné à Florence, Milan et Turin, il fit. »

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