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Wendel (de).

Publié le 08/12/2021

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Wendel (de). famille d'industriels français. Originaire de Coblence, la famille
s'installa en Lorraine lorsque Jean-Martin Wendel fit l'acquisition en 1704 de la
seigneurie et des forges d'Hayange. Son fils Charles ( 1708-1784) développa la
fabrication d'armes (artillerie) grâce aux commandes de l'État. Commissaire des Forges
royales, son fils Ignace ( 1741-1795), à la tête des forges d'Hayange et des
manufactures de Charleville, de Tulle et d'Indret, fut chargé par le roi de développer la
métallurgie française, en retard sur l'industrie anglaise alors en plein essor. Associé au
maître de forges Wilkinson (installé au pays de Galles et à Londres), Ignace de Wendel
fonda au Creusot (Saône-et-Loire actuelle), en 1781, une société qui produisait, quatre
ans plus tard, 5 000 tonnes de fonte et employait 1 500 ouvriers, grâce au procédé
pionnier de la fonte au coke (et non plus au charbon de bois). En 1793, il émigra en
Allemagne (la famille avait été anoblie par le roi de France au cours du siècle) et ses
biens furent placés sous séquestre par le gouvernement révolutionnaire. Le succès des
sidérurgistes. En 1803, François ( 1778-1825), fils d'Ignace de Wendel, racheta
l'entreprise familiale et la confia à sa femme et à son fils Charles (1809-1870).
Associé à son beau-frère Théodore de Gargan (1791-1853), celui-ci fit des de Wendel
les premiers sidérurgistes français, dépassant ainsi leurs voisins et rivaux, les Schneider,
installés au Creusot depuis 1836. Grand notable du second Empire, député, Charles de
Wendel laissa à ses fils, Henri et Robert. une entreprise puissante, mais dont le siège
se trouvait désormais dans la Lorraine annexée par les Allemands. Tout en maintenant
la présence française, ils fondèrent en 1871 la société « les Petits-Fils de François de
Wendel et Cie », qui racheta en 1879 le procédé inventé par Thomas et Gilchrist en
1876. Il était désormais possible, grâce à ce procédé, de produire de la fonte de bonne
qualité et de l'acier à partir du minerai lorrain phosphoreux, la « minette ». En 1880, les
de Wendel fondèrent, en collaboration avec les Schneider, les Forges de Joeuf (en
territoire français), et y développèrent une véritable sidérurgie moderne.
La maison fut reprise par les trois fils d'Henri :

François (1874-1949), Humbert (1876-1954) et Maurice (1879-1961). François
de Wendel, gérant de la société dès 1903, sénateur, régent de la Banque de France,
président du comité des Forges, fut le dernier grand représentant de ce capitalisme
familial à la française, concentrant des pouvoirs économiques et politiques. Confisquée
par les Allemands en 1940, l'entreprise reprit son essor après la guerre à la tête de la
sidérurgie française ; transformé en société anonyme en 1952, le groupe de Wendel a
dû cependant faire face, depuis lors, aux difficultés de la sidérurgie française,
particulièrement touchée au cours des décennies soixante-dix et quatre-vingt. Voir aussi
Usinor-Sacilor.

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Les corrélats
Comité des forges
métallurgie
Schneider
sidérurgie
Usinor-Sacilor

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