WEN YI-TO
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
WEN YI-TO
1899-1946
PARMI nos poètes contemporains, Wen Yi-to demeure un dés- plus grands.
Né à Si-Chouei
dans le Houpei, assassiné en 1946 à K'ouen-ming, le poète semble avoir été élu par son temps
pour exalter une époque que la Chine a douloureusement vécue.
Dans sa vie brève, nous pouvons
situer sa création poétique
sur trois points chronologiques : 1923 vit paraître son recueilles Chan
delles rouges; 1928, les Eaux mortes; 1931, le Miracle.
Plus jeune que Lou-Siun et Kouo Mo-jo,
aussi
érudit qu'eux, Wen Yi-tose trouvait à l'Université de Ts'ing-houa lorsque la jeunesse intel
lectuelle de
Pékin déclencha en 1919 le mouvement du 4 Mai.
La littérature révolutionnaire fit
son œuvre.
Wen Yi-to s'orientait vers la nouvelle poésie.
·
En 1921, diplômé de Ts'ing-houa, jeune marié, le poète confiait à Ame du Lotus rouge sa
soif de paix
au milieu de la tourmente.
La même année, il s'embarqua pour les États-Unis.
L'éloi
gnement du pays et le regret d'un bonheur à peine commencé firent naître en lui un sentiment
d'isolement.
L'Oie sauvage solitaire, Je suis un Exilé, Une étoile vue sur le Pacifique et le Chant du soleil
en sont l'illustration.
Si le « Nouveau Monde » fut pour lui un désenchantement, par contre, la
poésie de l'Occident fascina son esprit avide d'inconnu.
Après trois ans
de séjour à l'étranger, il regagna en 1925 son pays en le voyant d'abord de
loin comme
un rêve, comme un geste d'appel imprécis.
Puis il lui adressa ses vœux les plus
tendres.
Grand était son amour pour la patrie, cruellement décevante fut la réalité confronté(!.
C'est
dans cet état d'esprit qu'il composa l'Explosion.
« Cette parole, comment arriverais-je à la
dire aujourd'hui? Vous pouvez ne pas croire que sur l'arbre de fer s'ouvrent des fleurs.
Mais
écoutez cette parole
qui existe.
Attendez! Le volcan ne supportera plus son silence.
Le tonnerre
tonnera soudain dans le ciel clair et frappera votre oreille de ce cri : Chine.
» Après la déception vint
le désespoir
dont la voix se fit entendre dans son poème, les Eaux mortes.
Ce qui caractérise l'œuvre,
ce n'est plus ce lyrisme des
Chandelles rouges, c'est un chant fort, jailli de l'âme du poète.
Quant
à la beauté de la forme poétique, elle donne l'impression d'avoir été purifiée par un feu puissant.
Après trois ans de silence, le poète
lança sa dernière poésie, le Miracle.
En 1931, l'année de
l'invasion japonaise
de la Mandchourie, le poète invoquait dans ce long poème ce « Toi auréolé
d'un halo » qu'il s'imaginait apercevoir à travers la porte du ciel tout à coup ouverte.
Ce.
»
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