Weber et la typologie des déterminants de l'action sociale

« WEBER ET LA TYPOLOGIE DES DETERMINANTS DE L’ACTION SOCIALE Dès lors que l’extériorisation du chercheur est réalisée grâce aux deux outils cités précédemment (rapport aux valeurs et neutralité axiologique).

Le chercheur va pouvoir élaborer des concepts tirés de ses observations.

Ces observations étant issues du monde sociale (monde sociale étant lui-même composé d’une infinité de faits).

Ces observations sont donc d’une complexité difficilement déchiffrable.

Pour lutter face à cette complexité, Weber recours donc au principe méthodologique de l’idéal type qui a pour but de faciliter la lecture du réel.

Il s’agit de concevoir des catégories d’analyse d’un phénomène qui isole ses traits les plus fondamentaux et les plus significatifs d’un phénomène social.

Il ne s’agit pas ici de faire des moyennes mais bel et bien d’exagération de certains traits significatifs d’un fait social.

L’idéal type est une utopie qui n’existera jamais dans le monde réel mais qui aide le chercheur à mieux le comprendre.

Le chercheur va dans un premier temps produire des simplifications qui lui permettent de trier la complexité de la réalité.

Parmi les exemples les plus connus : la bureaucratie, l’esprit du capitalisme, l’éthique protestante.

Exemple d’idéal type chez Weber : la typologie de l’objet de la sociologie chez le sociologue allemand : l’activité sociale (plus précisément une typologie de l’action sociale).

Le sociologue allemand se pose tout simplement la question : qu’est-ce qui pousse un individu à agir ? Il dégage donc ainsi (voir tableau) 4 logiques d’action.

On est ici face à des types fondamentaux qui vont servir à clarifier la réalité mais qui n’en épuise pas la complexité.

Dans la vie quotidienne le motif de nos actions peuvent être au pluriel. Exemple d’action traditionnelle : les actions et traditions religieuses et communautaires.

Parfois l’origine de ces comportements et évènements sont tellement éloignées que l’on n’en connait plus l’origine mais on continue machinalement.

Exemple de l’action affective : tout ce qui nous fait agir par haine, par compassion.

L’action est déterminée par la pulsion, les sentiments.. »