Waterpolo:L'équipe de Hongrie (sports).

« 1 / 2 Waterpolo L'équipe de Hongrie A six reprises En 1932, l'équipe nationale hongroi­ se obtenait sa première médaille d'or olympique.

Elle renouvela sa perfor­ mance 5 fois en 1936, 1952, 1956, 1964, 1976, fait unique dans les annales du waterpolo, surtout si l'on ajoute qu'elle fut 3e à Mexico et 2e à Munich et que ses titres de championne du monde et de cham­ pionne d'Europe sont innombrables.

Les Hongrois, qui sont certainement les maîtres à jouer du waterpolo, disposent d'un réservoir impression­ nant de joueurs et de pratiquants, puisqu'ils ont presque fait de ce sport leur sport national.

C'est ainsi qu'ils sont, par exemple, grands exporta­ teurs d'entraîneurs.

Lemenhy, qui faisait partie de la formation nationale en 1 948, a entraîné le Canada en vue des Jeux de Montréal et s'occupe maintenant du club d'Antibes.

De tels exemples pourraient être multipliés.

La Hongrie a dû faire face, à Mont­ réal, à une concurrence très forte.

Les Italiens, les Hollandais, les Cubains présentaient en effet des équipes très homogènes, collective­ ment très proches sinon au même niveau que la Hongrie, qui ne put s'imposer que grâce à la classe de deux ou trois de ses joueurs: Tamas Farago, le meilleur marqueur de la compétition olympique, lstvan Szivos, au gabarit impressionnant (2,02 m et 106 kg), Molnar, le gardien de but, terreur des attaquants adverses.

A cela il faut ajouter que Farago et Szivos sont des hommes polyvalents qui peuvent aussi bien jouer en pointe qu'en défense.

Une complémentarité qui posa bien des problèmes aux systèmes de défense et d'attaque par trop rigides de certains adver­ saires.

La domination des Hongrois ne va pas sans quelques points noirs.

Des critiques, de la part de techniciens, se sont élevées contre la tactique con­ sistant à rechercher systématique­ ment la faute et l'exclusion tem­ poraire d'un joueur adverse, pour avoir l'opportunité de marquer pendant la période de supériorité numérique.

L'équipe hongroise représentait à Montréal le waterpolo classique.

Saura-t-elle se renouveler pour faire face au jeu plus dépouillé des Italiens et des Cubains? 2 / 2. »