WaterlooLa fin.
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
1 / 2 Waterloo
La fln ...
«Si mes ordres sont exécutés, nous cou
cherons ce soir à Bruxelles», déclare
Napoléon aux généraux penchés sur
leurs cartes dans la ferme du Gros
Caillou.
En cette aube du
18 juin 1815,
tous les espoirs sont permis.
La partie
va se jouer entre Charleroi et Bruxelles.
Trois jours plus tôt, l'Empereur, prenant
les devants, est entré en Belgique avec
l'intention d'empêcher
la.
jonction des
armées alliées: les Anglais de Welling
ton et les Prussiens de Blücher.
Le 16, il a culbuté les seconds à Ligny,
mais Ney l'a mal secondé et les vaincus
ont pu s'échapper.
Grouchy est parti à
leurs trousses.
Quant aux Anglais,
ils se sont retranchés sur le Mont-Saint-Jean,
plateau dominant un petit village au
nom encore inconnu: Waterloo.
Napoléon a pris position plus
au sud,
sur les hauteurs de la Belle-Alliance.
Il compte bien écraser Wellington avant le retour des Prussiens.
Mais la matinée du 18 se passe en attente, la pluie ayant dé trempé le terrain.
Enfin, un peu avant
midi, l'attaque commence contre Mont
Saint-Jean, dont les abords sont défen
dus par des bâtiments transformés en
redoutes:
le château de Hougoumont,
les fermes de la Haie-Sainte et de Pape
lotte.
Les divisions de Drouet d'Erlon
partent les premières à l'assaut contre
les «habits rouges», mais l'ennemi résis
te, et elles reculent en désordre.
A son
tour, Ney lance des charges furieuses
contre
le Mont-Saint-Jean sans pouvoir
entamer les lignes anglaises.
Voyant le tournoiement infernal de sa cavalerie,
Napoléon s'inquiète de ce massacre.
18 juin 1815
Ney a-t-il perdu la tête? «Le malheu
reux! s'écrie-t-il, c'est la seconde fois,
depuis avant-hier, qu'il compromet la
fortune de la France!» Rien n'est pourtant perdu car on attend
Grouchy, à qui l'Empereur a envoyé
l'ordre
de venir le rejoindre.
Vers 19 heures, enfin, des troupes apparaissent
vers l'est.
Mais ce n'est pas Grouchy:
c'est Blücher qui vient épauler ses alliés.
Attaqués
de front et de flanc, les Fran
çais tourbillonnent.
A son tour, la cava
lerie anglaise charge.
En vain Napoléon
jette-t-il dans la bataille ses dernières ré
serves; ses bataillons
se font culbuter et la panique grandit.
Maintenant, c'est la
débâcle, bientôt transformée en déroute.
Pour couvrir la retraite de l'Empereur,
la
Vieille Garde se fait hacher sur place,
tandis que l'héroïque Cambronne lance
aux Anglais son mot immortel:
«La Garde meurt et ne se rend pas!» La nuit
est tombée lorsque Napoléon, qui a en
vain cherché la mort, roule en voiture
vers Paris.
Il espère encore pouvoir
regrouper ses fantômes de régiments et
arrêter l'invasion.
Ses illusions vont dis
paraître, les Chambres ne lui laissant le choix qu'entre la déchéance et l'abdica
tion.
Illustration: Bataille de Waterloo, peinture
d'Andrieux
Versailles/Photo Tailandier © 1980, Edito-Service S.A., Genève, et Lib.
J.
Tallandier, Paris lmprimé en Italie A 1630510-17
2 / 2.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- WaterlooLa fin.
- Préparation à l’oral du baccalauréat de français Analyse linéaire n°4 - Jean-Luc Lagarce, Juste la fin du monde, 1990 (épilogue)
- Lecture Linaire n*3 Introduction : Juste la fin du monde Deuxième partie scène 3 « tu es là »
- JUSTE LA FIN DU MONDE EPILOGUE Jean-Luc LAGARCE, 1990
- Analyse linéaire Épilogue de Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce