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Waterloo

Publié le 16/05/2020

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« Waterloo (18 juin 1815) Exilé sur l'île d'Elbe, Napoléon s'échappe le 26 février.

Il débarque dans le Golfe-Juan le 1er mars.

En quelques jours,il gagne la capitale.

Louis XVIII s'enfuit.

Napoléon doit faire face à la coalition des Nations européennes.

Il construitune nouvelle armée et décide d'affronter les Anglais et les Prussiens en Belgique.

Commencent alors les Cents jours,les trois derniers mois de pouvoir de l'empereur.

Le 16 juin, il bat Blücher à la bataille de Ligny, tandis que Ney neparvient pas à briser l'armée anglaise de Wellington à Quatre-Bras.

Tandis que les Anglais se replient, Napoléonordonne à Grouchy de poursuivre les Prussiens.

Lui-même prend la tête de l'armée pour attaquer Wellington.

Lesdeux armées sont face à face le 18 juin.

Le plan de Napoléon consiste à briser le centre de l'armée anglaise.

Lespremières attaques contre la ferme fortifiée de Hougomont ne permettent pas aux Français de briser la résistanceanglaise.

Ney prend alors la tête de la cavalerie et charge le centre anglais qui résiste.

Alors que Napoléon prépareune nouvelle attaque, les avant-gardes prussiennes apparaissent sur son flanc droit.

Il envoie des forces pour barrerla route des Prussiens et ordonne à la Garde de briser le centre anglais.

La Garde progresse, avant de refluer devantla résistance anglaise.

L'armée entière se débande.

Les corps français refluent, tandis que les armées anglaises etprussiennes, victorieuses, encerclent la Garde.

Celle-ci refuse de se rendre ; elle est décimée par l'artilleriebritannique.

Le 21 juin, Napoléon abdique une seconde fois.

Il est exilé à Sainte-Hélène. Bataille décisive des guerres napoléoniennes, livrée le 18 juin 1815 près de Waterloo, dans l'actuelle Belgique, ellemarque un grand tournant dans l'histoire moderne en mettant fin à la domination française sur le continent européenet en apportant de considérables changements aux frontières politiques ainsi qu'à l'équilibre des forces en Europe.Napoléon, qui avait hissé la France à une position de domination en Europe entre 1804 et 1813, est vaincu en 1814par une coalition de grandes puissances dont la Prusse, la Russie, la Grande-Bretagne et l'Autriche.

Il est alorsdéposé et exilé sur l'île d'Elbe, et le roi Louis XVIII remonte sur le trône de France.

En septembre 1814, le Congrèsde Vienne, composé de délégués de la plupart des nations européennes, se réunit pour discuter des problèmes issusde la défaite de la France.

Le 26 février 1815, cependant, alors que le Congrès poursuit ses travaux, Napoléons'échappe de l'île d'Elbe et retourne en France.

De nombreux vétérans de ses campagnes se pressent pour l'accueilliret, le 20 mars 1815, il s'empare à nouveau du pouvoir.

Les délégués du Congrès de Vienne, alarmés par le retour deNapoléon, réagissent sans tarder à cette crise.

Le 17 mars, l'Autriche, la Grande-Bretagne, la Prusse et la Russies'accordent pour envoyer chacune 150.000 hommes en Belgique afin d'intervenir en France.

Une majorité parmi lesautres nations représentées à Vienne envoie également des troupes et l'intervention commence le 1er juillet 1815.Averti de ce projet d'invasion, Napoléon décide d'attaquer les alliés sur leur terrain avant que leurs forces n'aient eule temps de s'organiser.

Avec l'énergie et l'esprit de décision qui le caractérisent, il mobilise en deux mois une arméede 360.000 soldats entraînés.

Il déploie la moitié de ses effectifs sur le sol français et regroupe les autres pourlancer une attaque.

Le 14 juin 1815, Napoléon, opérant avec une extrême rapidité et dans le plus grand secretatteint la frontière franco-belge avec 124.000 hommes.

Une réserve de 56.000 soldats est laissée en arrière.

Le plande Napoléon pour la campagne qui se prépare est particulièrement audacieux.

Deux armées alliées ennemies lui fontface, séparément, de l'autre côté de la frontière belge.

La plus grande, composée de 116.000 prussiens et saxons etcommandée par le maréchal prussien Gebhard Leberecht von Blücher, est basée à Namur.

Des avant-postes del'armée de Blücher sont installés à l'ouest des villes de Gilly et de Charleroi.

93.000 Anglais, Hollandais et Allemandssont stationnés à Bruxelles avec un poste avancé à Quatre-bras.

Cette armée est commandée par le général anglaisArthur Wellesley, premier duc de Wellington, qui est aussi le commandant-en-chef des forces alliées.

Napoléonprojette d'attaquer séparément les deux armées, espérant les battre, ce qui le mettrait en position de force pournégocier avec les armées russes et autrichiennes qui s'approchent plus lentement.

Pour réaliser son plan, il diviseson armée en deux parties pour l'offensive et une troisième, pour couvrir ses arrières, composée de ses vétéransfidèles, la Vieille garde.

Le 15 juin 1815, il franchit la frontière belge et la soudaineté de son approche prend lecommandement allié au dépourvu.

Après avoir traversé la Sambre, les Français mettent en fuite un bataillon prussienavancé à Charleroi.

Ensuite Napoléon donne l'ordre à son aile gauche, commandée par le maréchal Ney d'attaquerune brigade de cavalerie de Wellington à Quatre-Bras, à 19 kilomètres au nord de Charleroi.

Puis il donne l'ordre àl'aile droite, sous les ordres du général Emmanuel de Grouchy (1766-1847), d'avancer vers l'est pour affronter unebrigade prussienne stationnée dans la ville de Gilly.

Le soir du 15 juin, Grouchy a rempli sa mission et progresse versle village de Fleurus, où un corps d'armée commandé par Blücher est stationné.

A la tombée de la nuit, le premierjour de combat, les armées de Napoléon ont l'avantage stratégique.

L'empereur a réussi à placer ses armées entreles avant-postes de Wellington et de Blücher.

L'essentiel des troupes françaises sont en position favorable pouravancer soit vers la gauche contre l'armée anglo-hollandaise soit vers la droite pour attaquer les Prussiens.

Le 16juin, Napoléon se déplace avec ses forces de réserve de Charleroi à Fleurus.

Il y prend le commandement de l'arméede Grouchy et défait facilement le corps prussien.

Puis il avance vers le nord en direction de Ligny pour attaquerBlücher, qui a fait mouvement à l'ouest de Namur dans l'espoir d'intercepter les Français.

La stratégie de Napoléonconsiste à coordonner son offensive sur Blücher avec celle de Ney sur Wellington à Quatre-Bras.

La réserve feraitensuite mouvement vers l'est ou l'ouest pour prêter main forte l'une ou l'autre de ses deux ailes selon lescirconstances.

Si tout allait bien, la réserve marcherait finalement vers le nord-ouest, rejoindrait Ney à Quatre-Braset avancerait sur Bruxelles contre les deux armées alliées.

L'après-midi du 16 juin, Napoléon entend le bruit del'artillerie de Ney à Quatre-Bras.

C'est alors qu'il lance ses 71.000 hommes contre l'armée de 83.000 hommes deBlücher.

Après une heure de combats sanglants et indécis, Napoléon dépêche un message urgent au maréchal Neylui ordonnant d'envoyer son premier corps, une force de 30.000 hommes, sur le champ de bataille de Ligny.

Au lieude faire transmettre l'ordre par le quartier général du maréchal Ney, le courrier l'apporte directement au commandantdu premier corps, Jean-Baptiste Drouet, comte d'Erlton (1765-1844).

D'Erlton se met aussitôt en route pour Ligny.Quand, par la suite, Ney apprend le départ de d'Erlton, il envoie un message au commandant du premier corps luiordonnant de revenir à Quatre-Bras.

Le message parvient à d'Erlton au moment où il arrive au champ de bataille deLigny.

D'Erlton obéit encore une fois aux ordres, de sorte qu'il ne prend part à aucune des deux batailles.

Napoléon. »

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