Wang Tung-Hsingné en 1926Wang Tung-hsing devient, à partir du XIe congrès du Parti communiste chinois(septembre 1977), l'un des principaux dirigeants du pays (comme vice-président duComité central et membre du bureau permanent du Bureau politique).
Publié le 23/05/2020
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Wang Tung-Hsing
né en 1926
Wang Tung-hsing devient, à partir du XIe congrès du Parti communiste chinois
(septembre 1977), l'un des principaux dirigeants du pays (comme vice-président du
Comité central et membre du bureau permanent du Bureau politique).
Il fut le garde du
corps de Mao au moment de la Longue Marche.
En 1947, il organisait la fuite du chef du
communisme chinois lors de l'offensive du Guomindang sur Yenan.
A partir de 1955, et de
manière continue (sauf une courte interruption à la fin des années cinquante), il cumule les
fonctions (et les pouvoirs) de vice-ministre de la Sécurité publique et de chef des services
de sécurité du Parti ; la puissance actuelle de Wang Tung-hsing s'explique, au travers des
crises multiples qui ont ponctué la “ succession ” des Grands (Mao et Chou En-lai), par la
durée et l'ampleur de ce cumul.
Chef du Bureau général du Comité central, il est
responsable de la protection des dirigeants et des documents du Parti ; commandant de
l'Unité 8341, il a la garde directe de Chungnanhai (le Kremlin chinois) et, notamment, de
Mao.
Dès 1955, ce dernier veut faire des services de Wang ses yeux et ses oreilles à travers
la Chine entière : recrutés dans toutes les préfectures, les gardes ont pour mission
d'interroger leurs parents, amis et compatriotes afin de faire rapport au Président sur la
situation locale et le sentiment des “ masses ”.
Durant la révolution culturelle, l'Unité 8341
occupa six usines et les deux universités de la capitale déchirées par des luttes de faction.
Le Bureau général, quant à lui, fut peut-être à l'origine de la compilation et de la
publication du fameux “ Petit livre rouge ”.
Au moment de la crise décisive ouverte par la
mort de Mao (octobre 1976), il se range aux côtés des modérés et plus qu'aucun autre,
sinon Yeh Chien-ying, chef de l'armée, contribue à faire de son “ patron ” (Hua Guofeng
est ministre de la Sécurité publique depuis 1975) le successeur de son maître (Mao) ; en
personne, il procède à l'arrestation de la veuve de Mao (Jiang Qing) et des trois
Shanghaiens (Wang Hung-wen, Chang Chun-chiao et Yao Wen-yuan).
Après ce coup de
maître, il choisit l'effacement tout en se réservant, probablement, d'arbitrer la situation.
Parvenu au sommet il conserve ce rôle d'arbitre en façonnant avec soin son “ profil ”
politique : contrairement à Deng Xiaoping, anti-maoïste sans repentir ni vergogne, il
affiche un loyalisme sans faille à la personne, à l'action (y compris celle des dernières
années, que d'aucuns disent entachée de gâtisme) et aux idées de Mao..
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