Wallace Stevens (1879-1955) Conseiller juridique d'une société d'assurance du Connecticut, il est l'auteur de poésies raffinées où un humour abstrait se mêle à une très riche sensibilité : Harmonium, l'Homme à la guitare bleue, Parties d'un monde, Notes en vue d'un suprême roman.
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Wallace Stevens (1879-1955) Conseiller juridique d'une société d'assurance du Connecticut, il est l'auteur de poésies raffinées où un humour abstrait se mêle à une très riche sensibilité : Harmonium, l'Homme à la guitare bleue, Parties d'un monde, Notes en vue d'un suprême roman. Ce document contient 42 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.
STEVENS Wallace. Poète américain. Né à Reading (Pennsylvanie) le 2 octobre 1879, mort à Hartford (Connecticut) le 2 août 1955. Sorti de Harvard, Stevens continue ses études à l’Ecole du Droit de New York. Exerçant à New York à partir de 1904, il entre en 1916 dans une compagnie d’assurances en qualité de conseiller juridique. Ses poèmes paraissent dans la revue Poetry (Chicago) dès 1914, mais son premier livre, Harmonium, ne sort qu’en 1923. Si la production de Stevens va devenir par la suite très régulière, jusquà la publication de son dernier livre, Les Aurores de l'automne (1950), suivi de ses Poésies complètes en 1954, cette lenteur à publier trouve un parallèle dans la lenteur avec laquelle son œuvre a été reconnue. Dans une civilisation pressée, une œuvre comme la sienne, fondée sur l’idée que la contemplation est la plus haute activité humaine, ne pouvait paraître que le fruit exotique d’une oisiveté de luxe. Stevens est l’esthète par excellence (« l’ordre esthétique inclut tous les autres ordres, sans se limiter à eux »). Le travail esthétique selon Stevens consiste non pas à s’abstraire totalement de la réalité, pas plus qu’à se perdre dans la mêlée de la réalité, mais à se dégager assez pour avoir la possibilité de tirer de la « guitare bleue » qui est l’art (voir l’Homme à la guitare bleue, 1937) une harmonie entre l’imagination et la réalité, harmonie qui rehausse la vision de la vie, qui lui donne densité et lumière. L’esthétique a donc une fonction vitale. L’imagination, ici, est robuste, et elle crée non pas un arrière-monde anémique ou une prolifération d'images fantastiques, mais une intensité réelle. La poésie est la « fiction suprême » — Notes pour une fiction suprême, (1951), et L’Ange nécessaire [1951]. Le langage de « l’ange » est scrupuleux et exact, visant à une clarté absolue. Il y a quelque chose de « français » chez Stevens. Il dira même que pour lui les langues française et anglaise ne font qu’une. Les mots français abondent dans ses textes, et se trouvent même dans ses titres (Esthétique du mal, 1945). Il faut ajouter que l’ange de Stevens n’a rien de solennel. Pour lui, la poésie est la gaieté du langage. Cette joie est une forme de connaissance, sans doute la plus haute forme de connaissance. Elle se réalise dans « le poème de l’idée qui est à l’intérieur du poème des mots ».
« Wallace Stevens 1879-1955 Conseiller juridique d'une société d'assurance du Connecticut, il est l'auteur de poésies raffinées où un humour abstrait se mêle à une très riche sensibilité : Harmonium, l'Homme à la guitare bleue, Parties d'un monde, Notes en vue d'un suprême roman.. »
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Commentez la citation suivante du Père Goriot : « Il [Rastignac] voyait le monde comme un océan de boue dans lequel un homme se plongeait jusqu'au cou, s'il y trempait le pied. » Vous identifierez la figure de style employée dans cette phrase et, à l'aide de quelques exemples précis, vous montrerez qu'elle résume la vision de la société donnée dans le roman.
- Edmond DE GONCOURT écrit, dans la préface des Frères Zemganno (1879) : Le réalisme, pour user du mot bête, du mot-drapeau, n'a pas l'unique mission de décrire ce qui est bas, ce qui est répugnant, ce qui pue. Il est venu au monde aussi, lui, pour définir dans de « l'écriture artiste » ce qui est élevé, ce qui est joli, ce qui sent bon, et encore pour donner les aspects et les profils des êtres raffinés et des choses riches : mais cela en vue d'une étude appliquée, rigoureuse et non co
- Dans Le Monde du 25 novembre 1983, Bertrand Poirot-Delpech écrivait : « Quand j'ouvre un roman, un vague soupçon me visite, même lorsque l'auteur ou son éditeur m 'affirment[...] qu 'ils n'ont en vue que de me divertir ou de m'émouvoir,[ ... ] oui, le soupçon me vient qu'on en veut aussi à mes idées, qu'on espère me «refiler» certaines convictions, qu'en somme il n'est de romans, fussent-ils sans idée visible, qu'à thèse.» En appuyant votre argumentation sur les romans que vous avez lu
- La représentation de l'amour dans le roman révèle-t-elle le regard porté par l'auteur sur l'homme et la société?
- Le critique Andrea del Lungo définit l'incipit comme « le lieu stratégique du texte ». En quoi l'ouverture d'un roman est-elle révélatrice du regard de l'écrivain sur l'homme et le monde ?