« Vous m’avez donné de la boue et j’en ai fait de l’or » a écrit Baudelaire dans Bribes. A la lumière de votre connaissance du recueil, Les Fleurs du mal, vous montrerez en quoi nous pouvons appliquer cette citation à l’œuvre de Baudelaire. Vous pouvez aussi vous appuyer sur votre votre culture personnelle comme sur les textes vus dans le parcours « Alchimie poétique ».

« Dissertation Sujet 4 : « Vous m’avez donné de la boue et j’en ai fait de l’or » a écrit Baudelaire dans Bribes .

A la lumière de votre connaissance du recueil, Les Fleurs du mal, vous montrerez en quoi nous pouvons appliquer cette citation à l’œuvre de Baudelaire. Vous pouvez aussi vous appuyer sur votre votre culture personnelle comme sur les textes vus dans le parcours « Alchimie poétique ». « Un Dante d’une époque déchue » c’est ce que voyait Barbey d’Aurevilly en Charles Baudelaire.

Baudelaire est un poète français, il est l’un des poètes les plus célèbres du XIXe siècle : il a rompu avec l’esthétique classique en incluant la modernité comme motif poétique.

Reconnu comme un écrivain majeur de l’histoire de la poésie mondiale, le poète est devenu un classique.

« Vous m’avez donné de la boue et j’en ai fait de l’or » a écrit Baudelaire dans Bribes.

Dans cette citation, la boue fait référence au vulgaire et au trivial.

Le terme est péjoratif, il ne correspond donc pas à ce qui est habituellement considéré comme source ou objet de poésie. En revanche, l’or fait référence au métal précieux et s’oppose en tout point à la boue, comme le beau s’oppose au laid.

Comme le montre si bien le titre de son recueil Les Fleurs du mal , dans ses poèmes il a tenté de démontrer les liens entre le mal et la beauté.

Ainsi nous nous demanderons en quoi nous pouvons appliquer cette citation à l'œuvre de Baudelaire.Pour répondre à cette question, nous étudierons la présence du mal dans le recueil , puis nous analyserons ce qui fait la beauté du mal. Au départ, Baudelaire avait d’autres titres en tête pour son recueil, il l'appela premièrement Lesbos en 1845, ce titre faisait référence à Sappho, la poétesse grecque qui enseignait l’art sur l'île de Lesbos.

Plus tard en 1848, L’auteur renomma son recueil Les Limbes en référence au lieu où résidaient les âmes des innocents qui moururent sans toutefois recevoir le sacrement du baptême.

Le titre final du poème, Les Fleurs du mal représente donc la beauté qui existe dans le mal.

Le titre d’une des six sections devient donc le titre de l’ensemble des poèmes.

Dans sa poésie, Baudelaire transpose l’expérience de l’âme humaine en proie aux malheurs.

Dans le. »