Vous expliquerez et préciserez ces lignes extraites d'un article d'Emile Henriot sur le livre de Jean Rousset consacré à La littérature de l'age baroque en France : « Le baroque est un art solide, massif, membré; la préciosité est une afféterie, un jeu salonnier de la pointe! moins que rien.... Cependant baroque et précieux parfois se rencontrent. Comme le baroque et le classique; comme se rencontreront, sans nécessairement se confondre, le baroque et le romantique.... »
Publié le 10/06/2020
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Vous expliquerez et préciserez ces lignes extraites d'un article d'Emile Henriot sur le livre de Jean Rousset consacré à La littérature de l'age baroque en France : « Le baroque est un art solide, massif, membré; la préciosité est une afféterie, un jeu salonnier de la pointe! moins que rien.... Cependant baroque et précieux parfois se rencontrent. Comme le baroque et le classique; comme se rencontreront, sans nécessairement se confondre, le baroque et le romantique.... ». Ce document contient 1500 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.
Façon de parler que le goût classique nous fait considérer comme un jeu ridicule, mais qui repose sur une analyse psychologique et physiologique du remords, transposé dans les choses et dans les manifestations concrètes de couleur).
3. Les comparaisons hyperboliques et raffinées. Cette subtilité psychologique trouve son expression de choix dans les images, qui sont un des moyens les plus importants de l'art baroque et de l'art précieux. On peut distinguer :
la métaphore prolongée. Elle est très fréquente sùrtout dans l'art précieux (voir, dans la Clélie de Mlle de Scudéry, la carte de Tendre, qui n'est au fond que le développement de l'expression imagée
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- Au cours d'un entretien sur l'art avec un journaliste, Claude Lévi-Strauss a notamment déclaré : « Je crois au théâtre bien écrit, et surtout bien joué, c'est-à-dire comme l'auteur aurait voulu qu'il le tût ou, à tout le moins, comme une solide tradition l'a établi. Mais je ne supporte pas qu'un metteur en scène ou des acteurs traitent l'oeuvre d'autrui comme la matière première de la leur. » En vous inspirant, par exemple, du théâtre classique tel que vous l'avez étudié et tel qu'il
- A. de Musset écrivait, dans un article publié le 1er novembre 1838, dans la Revue des Deux Mondes, sous le titre De la tragédie, à propos de Mademoiselle Rachel : « Si les règles étaient des entraves inventées à plaisir pour augmenter la difficulté, mettre un auteur à la torture et l'obliger à des tours de force, ce serait une puérilité si sotte qu'il n'est guère probable que des esprits comme Sophocle, Euripide, Corneille s'y fussent prêtés. Les règles ne sont que le résultat des calc
- A la fin de son ouvrage, La Préciosité et les précieux, de Thibaut de Champagne à J. Giraudoux, publié en 1948, René Bray, cherchant à définir une « éthique de la préciosité», note (page 395) : « Ne pourrait-on dire que, dans la préciosité, le poète, au fond, est toujours seul devant soi? Qu'il quête ou non l'applaudissement, il cherche d'abord sa propre approbation. Se distinguer des autres, c'est se donner du prix: à soi et pour soi : le juge. suprême, c'est toujours soi. La préciosi
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- Expliquez et s'il y a lieu discutez ces lignes de Jean-Paul Sartre : «Il n'est pas vrai qu'on écrive pour soi-même : ce serait le pire échec; en projetant ses émotions sur le papier, à peine arriverait-on à leur donner un prolongement languissant... Il n'y a art que pour et par autrui.» (Qu'est-ce que la littérature?, 1947, Gallimard, coll. Folio/Essais, p. 49-50)