Voltaire, Zadig, chapitre 6, 1747.
Publié le 19/12/2021
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«
Voltaire, Zadig, chapitre 6, 1747.
À la cour du roi de Babylone, le jeune Zadig se fait apprécier pour ses qualités.
Il se heurte
aux méchants mais, après de nombreuses péripéties, il est nommé ministre du roi.
Le roi avait perdu son premier ministre.
Il choisit Zadig pour remplir cette place.
Toutes
les belles dames de Babylone applaudirent à ce choix, car depuis la fondation de l'empire
il n'y avait jamais eu de ministre si jeune.
Tous les courtisans furent fâc hés ; l'envieux en
eut un crachement de sang, et le nez lui enfla prodigieusement [...].
Il [Zadig] se mit à
exercer son ministère de son mieux.
Il fit sentir à tout le monde le pouvoir sacré des lois,
et ne fit sentir à personne le poids de sa dignité.
Il ne gêna point les voix du divan
1, et
chaque vizir
2 pouvait avoir un avis sans lui déplaire.
Quand il jugeait une affaire, ce n'était
pas lui qui jugeait, c'était la loi ; mais quand elle était trop sévère, il la tempérait
3 ; et
quand on manquait de lois, son équité
4 en faisait qu'on aurait prises pour celles de
Zoroastre
5.C'est de lui que les nations tiennent ce grand principe : qu'il vaut mieux
hasarder
6 de sauver un coupable que de condamner un innocent.
Il croyait que les lois
étaient faites pour secourir les citoyens autant que pour les intimider.
Son principal talent
était de démêler la vérité, que tous les hommes cherchent à obscurcir.
Dès les premiers
jours de son administration il mit ce grand talent en usage.
Un fameux négociant de
Babylone était m ort aux Indes ; il avait fait ses héritiers ses deux fils par portions égales,
après avoir marié leur soeur, et il laissait un présent de trente mille pièces d'or à celui de
ses deux fils qui serait jugé l'aimer davantage.
L'aîné lui bâtit un tombeau, le s econd
augmenta d'une partie de son héritage la dot
7 de sa soeur ; chacun disait : « C'est l'aîné
qui aime le mieux son père, le cadet aime mieux sa soeur ; c'est à l'aîné qu'appartiennent
les trente mille pièces.
» Zadig les fit venir tous deux l'un après l'autre.
Il dit à l'aîné : «
Votre père n'est point mort, il est guéri de sa dernière maladie, il revient à Babylone.
– Dieu soit loué, répondit le jeune homme ; mais voilà un tombeau qui m'a coûté bien cher
! »
Zadig dit ensuite la même chose au cadet.
– Dieu soit loué, répondit -il, je vais rendre à mon père tout ce que j'ai ; mais je voudrais
qu'il laissât à ma soeur ce que je lui ai donné.
– Vous ne rendrez rien, dit Zadig, et vous aurez les trente mille pièces : c'est vous qui
aimez le mieux votre père..
»
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