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Voltaire

Publié le 23/05/2020

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Écrivain français né et mort à Paris (1694-1778). Après des études au lycée des Jésuites de Louis-le-Grand, il fut de bonne heure introduit dans la société libertine de l’époque. Ses débuts dans l’existence furent passablement dissipés. Ses impertinences, dont une satire contre Louis XIV, lui valurent un an à la Bastille (1717-1718). Il en profita pour y écrire sa première tragédie, Œdipe, qui lui conféra d’emblée la notoriété, et y ébaucher sa Henriade. À la mort de son père, qui était notaire, il se lança dans les affaires où, peu scrupuleux, il plaça une partie de ses capitaux dans la traite des Noirs. En 1723, la publication de La Henriade fut un prodigieux succès ; le Régent, puis le roi lui offrirent une pension. Âpre au gain, mondain, brillant, vaniteux à l’excès, il se fût alors peut-être laissé aller à une vie facile quand un incident vint orienter différemment son existence : le chevalier de Rohan, vis-à-vis duquel il s’était montré insolent en public, le fit bâtonner par ses gens et poussa la hauteur jusqu’à refuser de se battre avec le roturier qu’il était. Voltaire se retrouva encore une fois embastillé, puis, à sa demande, obtint l’exil en Angleterre (1726). Hôte et ami de grands personnages, il y apprécia, durant trois ans, l’indépendance politique, littéraire, civique, morale, la tolérance. .. et devint le citoyen-philosophe qu’il allait rester toute sa vie. Rentré à Paris (1729), il fit représenter Brutus et publia l’Histoire de Charles XII. En 1734, ses Lettres philosophiques le firent condamner par le Parlement et provoquèrent sa fuite en Champagne chez Mme du Châtelet. Il y resta quinze ans, écrivant diverses pièces (Sémiramis, 1748), s’occupant de sciences physiques et préparant son Siècle de Louis XIV. À la mort de Mme du Châtelet (1749), sur l’insistance du roi de Prusse Frédéric II, il se rendit à Berlin (1750). L’entente ne dura guère, Voltaire, à qui Frédéric demandait de lui corriger ses poèmes en français, refusant de « laver son linge sale ». Il s’enfuit, emportant les poésies du roi avec lesquelles il comptait bien amuser tout Paris (1753). Rattrapé par un agent de Frédéric, il n’obtint son élargissement qu’en restituant le précieux gage. Décidé à vivre librement, il s’installa alors en Suisse (1754), mais, ayant eu des difficultés avec son théâtre dans l’austère cité de Calvin, il acheta non loin de là, mais en territoire français, le domaine de Ferney (1758) où il mena grand train, entretenant une correspondance avec l’Europe entière.

De cette époque date sa collaboration avec l’Encyclopédie et son différend avec Rousseau sur la Providence. Il écrivit son roman Candide (1759) et toutes sortes de pamphlets et de satires, ne ménageant personne. Il fit aussi campagne contre certaines erreurs judiciaires et prit la défense des protestants Callas et Sirven (affaire Calas), de Lally-Tollendal... et composa son Traité sur la tolérance (1763), thème qu’il développa toute sa vie, bien que dans son quotidien, il ne cachât point son profond mépris pour le peuple. En février 1778, quittant Femey, il se rendit à Paris où son séjour ne fut qu’une suite de visites triomphales et d’ovations. Il y mourut le 30 mai, et son corps, enseveli à l’abbaye de Sallières (en Champagne), fut transporté au Panthéon en 1791.

 

« Voltaire, Dictionnaire philosophique portatif , « Le Fanatisme »/ Objet d’étude : La question de l’Homme dans les genres argumentatifs. Séquence 1 : La société européenne à l’épreuve de l’altérité. REPÈRES : ­ Mouv e m e nt/C o nt e xt e : Lumières. ­ G e nre : Article. ­ Titre : Dictionnaire philosophique portatif.

­ Th è m e : Dénonciation du fanatisme/Excès de la religion ® « L’Infâme ».

LIEN AVEC L.A : ­ Mêm e b ut Þ D é n o n c er l e fanati s m e/la s u p er stiti o n. ­ Mêm e plan. DE SCRIPTION DE L’HORREUR DU PHÉNOMÈNE.

­ Horreur d e s a ct e s d e s fan atiqu e s Þ Ch a mp lexic al du crim e (= Meurtre) : « tu er, a s s a s sin s, é g org er, jeter p ar le s fen êtr e s, m ettre e n pièc e s, coup e la têt e, h a c h e e n morc e a ux, poign ard ».

­ Exemple s d e fan atiqu e s Þ « Bath élémy Diaz, Guyon, P atouillet, Ch a d uon, l’ex-J é s uite P a ulian ». ­ Implic ation d e Voltaire pour s o ulign er la vér acité d e s e s propo s Þ « j’ai vu ».

CRITIQUE DU FANATISME, DE LA S U PER STITION, DE L’INJU STICE DE LA RELIGION.

­ Ironie = Acte s é p ouv a nt a ble s d é sign é s d e m a ni èr e m éliorative Þ Antiphr a s e s : « d e gr a nd e s e s p ér a n c e s », voilà du p arfait », d e gr an d e s cho s e s ». ­ Cla s sific ation d e nive a ux du fan atism e Þ « fan atiqu e novic e », « fan atiqu e profè s », « fan atiqu e moin s horrible », « fan atiqu e du coin d e la ru e », « fan atiqu e s d e s a n g froid » ® Rire du lecte ur qui s e moqu e d e s fan atiqu e s .

­ F a n atism e d é p eint comm e un e m ala die Þ Ch a m p lexical d e la m al adie : « m alad e s , rag e, rem è d e , é pid émie, p e st e, pois s o n, g a n gr e n é, incur a ble » ® Imag e m al s ain e du fan atism e. ­ Dè s la pr emièr e lign e, lien e ntre fan atism e et s u p er stition ® Le fan atism e ré s ulte d e la s u p er stition ® Conclu sion d e Voltaire = Le s religieux, e n m a nipulant le p e u ple et e n le fais a nt croire à d e s s u p er stition s e n font un p e uple fan atiqu e Þ « fripon s qui conduis e nt le s fan atiqu e s , et qui m ett ent le poign ard e ntre leur s m ain s ».. »

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