volonté.
Publié le 08/12/2021
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volonté. n.f.
1. PHILOSOPHIE :
faculté de se déterminer dans ses actions ou dans sa pensée. La volonté implique
l'intention d'agir ou de penser, c'est-à-dire une liberté, un projet d'être. La volonté se
distingue donc du désir, en ce qu'elle présuppose une détermination véritable engageant
tout l'être de l'homme, et non simplement ses plaisirs ou ses intérêts. Elle est donc la
faculté d'agir d'après des règles. « Puisque pour dériver les actions des lois, la raison est
requise, la volonté n'est rien d'autre qu'une raison pratique » (Kant).
2. DROIT :
élément subjectif déterminant une personne à accomplir un acte juridique (contrat,
donation, testament, etc.). En matière contractuelle, le principe de l'autonomie de la
volonté attache à la seule expression de cette volonté un effet créateur de droit et permet
notamment aux parties de conclure les conventions de leur choix, sous réserve de ne pas
contrevenir à l'ordre public ou aux bonnes moeurs. Il faut cependant, pour la validité de
l'acte, que la manifestation de volonté émane d'une personne ayant la faculté de
discernement (ce qui exclut les jeunes enfants et les aliénés mentaux) et que cette volonté
ne se soit pas trouvée viciée par certaines circonstances excluant un consentement
parfaitement libre.
volonté. n.f.
1. PHILOSOPHIE :
faculté de se déterminer dans ses actions ou dans sa pensée. La volonté implique
l'intention d'agir ou de penser, c'est-à-dire une liberté, un projet d'être. La volonté se
distingue donc du désir, en ce qu'elle présuppose une détermination véritable engageant
tout l'être de l'homme, et non simplement ses plaisirs ou ses intérêts. Elle est donc la
faculté d'agir d'après des règles. « Puisque pour dériver les actions des lois, la raison est
requise, la volonté n'est rien d'autre qu'une raison pratique » (Kant).
2. DROIT :
élément subjectif déterminant une personne à accomplir un acte juridique (contrat,
donation, testament, etc.). En matière contractuelle, le principe de l'autonomie de la
volonté attache à la seule expression de cette volonté un effet créateur de droit et permet
notamment aux parties de conclure les conventions de leur choix, sous réserve de ne pas
contrevenir à l'ordre public ou aux bonnes moeurs. Il faut cependant, pour la validité de
l'acte, que la manifestation de volonté émane d'une personne ayant la faculté de
discernement (ce qui exclut les jeunes enfants et les aliénés mentaux) et que cette volonté
ne se soit pas trouvée viciée par certaines circonstances excluant un consentement
parfaitement libre.
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