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Vitalisme (analyse et critique de la doctrine)

Publié le 12/02/2016

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Sans aller jusqu'à penser, à l'instar de Buffon, que l’on peut considérer la nature «comme une puissance vive, immense, qui embrasse tout, qui anime tout, et qui, subordonnée à celle du premier Etre, n'a commencé d'agir que par son ordre» (Histoire naturelle), il faut cependant reconnaître que le vivant est soumis, ainsi que

le dit Cournot, à «un principe supérieur», dont on ne sait pour ainsi dire rien. Il existe toujours un immense fossé entre le monde qu'étu-die le physicien, et celui qu'étudie le biologiste. Se référer à un «principe vital», effectivement, n'explique rien. D'un autre côté, l'homme de science ne dispose d'aucun moyen sérieux de nier ce principe.

« Le vivant n'obéit pas à un prin cip e vital ·~[·]~· l'idée de principe vital est une abstraction qui n'explique rien.

Il faut considérer l'organisme comme un tout.

En l'étudiant de l'intérieur, il est possible de comprendre les lois auxquelles il obéit.

Invoquer telles conceptions.

Iden- des machines à pa rt, un principe vital tiquement , parler de m a is rien n' interdit revient à invoquer «principe vital» ne per- qu e l' on puis se corn- une puissance met aucunement d e prendre les subtilités surnaturelle percer les mécanismes de leur or gan isatio n .

L es Anciens croyaient du vivant.

Le vivant devient que la maladie avait L'expérimentation de plus en plus une origine surnaturelle .

permet de transparent •On ne pourra arriver à comprendre G râce au microscope, connaitre les lois et les pro- les phénomènes aux rayons X et, priétés de la matière qu'en vitaux disloquant les organismes aujourd'hui, au scanner, vivants .• Claude Bernard, A insi que l'écrit à la résonance magné- Introduction à l'étude C l aude Bernard tique nucléaire (R.M.N.), 1 de la médecine dans Introduction à l'étude il est possible de «voir» expérimentale de la médecine expéri- le vivant de l'intérieur mentale , «il faut péné- sans perturber ses fonc- Il s'agissait de chasser trer à l 'aide de l'expéri- tions.

Autrement dit, on le «mauvais esprit» qui mentation dans les phé- peut l'étudier comme la é tait entré dans le corps nomènes de la machine physique nu cléaire du malade.

La médecine vivante et en détermi-ét ud ie l es particules n'aurait jamais progressé ner le mécanisme».

Les qui composent la ma - si l'on en était resté à de corps vivants sont certes tière inerte.

~ Les progrès de la biologie on t rendu inu tile la référence à un «p rinci pe vital» , aussi mystérieux qu 'inu tile.

Au fur et à mesure des découvertes , le viva nt révèle les sec rets de son organ isation.

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