violon.
Publié le 08/12/2021
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violon. n.m., instrument le plus aigu de la famille des cordes frottées, issu des violes de
bras. D'une longueur totale d'environ 60 cm, il possède quatre cordes accordées par quinte
(sol, ré, la, mi). Cet instrument virtuose se caractérise par une force expressive qui le place
au premier rang des instruments de la musique occidentale. Nés au XVIe siècle en Italie, le
violon et sa famille (l'alto et le violoncelle) avaient à l'origine pour principales fonctions la
doublure des parties vocales et l'exécution des airs de danse. Avec la naissance, au
XVIIe siècle, de nouveaux genres tels que l'opéra (représenté par Monteverdi) et la sonate
pour violon (Biagio Marini), l'instrument acquit une autonomie et une popularité croissantes,
comme en témoigne la création des Vingt-Quatre Violons du Roi en France (1626), qui
favorisa la réhabilitation d'un instrument associé jusqu'alors à la pratique de simples
amateurs.
Améliorations techniques et recherches sonores.
Perfectionné par les luthiers (les Amati, les Guarneri et Antonio Stradivari en Italie, Jakob
Stainer en Allemagne), le violon, qui correspondait au goût des compositeurs et du public
pour une virtuosité de plus en plus grande, connut entre 1650 et 1750 une période
florissante en Italie (sonates et concertos de Corelli, Vivaldi, Locatelli, Tartini, etc.), puis en
France, où la fondation du Conservatoire de Paris (1795) allait susciter la création de
méthodes de violon influentes, en particulier l'Art du violon de François de Sales Baillot.
Cette méthode, qui est à la base de la technique moderne, fut complétée par les
24 Caprices de Paganini (1820), virtuose de génie qui faisait largement usage d'effets
encore rares (glissando, harmoniques naturels et artificiels, pizzicati des deux mains,
accords, etc.), qui furent repris dans leurs concertos pour violon par la plupart des grands
compositeurs du XIXe siècle (Beethoven, Mendelssohn, Schumann, DvoUrák, Tchaïkovski,
Saint-Saëns). La recherche d'une plus grande ampleur du son, née dès la création du
concerto de soliste vivaldien (qui multipliait les contrastes entre solo et tutti), puis stimulée
par un orchestre de plus en plus important au XIXe siècle, fut l'objectif principal des luthiers
français de l'époque, notamment de François-Xavier Tourte, auquel on doit l'archet
concave moderne générateur d'une sonorité puissante. Au XXe siècle, le violon a connu un
regain d'intérêt chez les compositeurs, Stravinski et Bartók l'assimilant à une percussion et
suggérant de nouvelles sonorités qui renouvelaient la technique de l'instrument (tels les
Quatuors, de Bartók), tandis que Debussy (Sonate pour violon et piano, 1917) et Ravel
(Sonate pour violon et piano, 1922) introduisaient des éléments empruntés au jazz, ou
encore perpétuaient la tradition du virtuose romantique (Tzigane, de Ravel, 1924) incarné
par Paganini et Josef Joachim, qui inspirèrent tant de compositeurs au XIXe siècle.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Albinoni Tomaso
Alfvén Hugo
Amati
Amoyal Pierre
archet
Baillot (Pierre-Marie François de Sales, dit Pierre)
Baumgartner Rudolf
Biber (Heinrich Ignaz Franz von)
Boskovsky Willy
Boulanger
Busch
Cannabich Christian
Capet Lucien
Colonne (Judas Colonna, dit Édouard)
cordes (instruments à)
cordophones
Corelli Arcangelo
Dauvergne Antoine
Dittersdorf (Karl Ditters von)
Dumay Augustin
Dushkin Samuel
Elman (Mikhail Saulovitch, dit Mischa)
Enesco George
Eychenne Marc
Francescatti (René Charles, dit Zino)
Francoeur François
Gallois-Montbrun Raymond
Gaviniès Pierre
Geminiani Francesco Saverio
Grappelli Stéphane
Guarneri
Guignon (Giovanni Pietro Ghignone, dit en français Jean-Pierre)
Habeneck François Antoine
Heifetz Jascha
Huberman Bronislav
instruments de musique - La tradition occidentale - La Renaissance
Joachim Joseph
Kolisch Rudolf
Kreisler Fritz
Kreutzer Rodolphe
Kuijken Sigiswald
Lalo Édouard
Leclair Jean-Marie, dit l'Aîné
Locatelli Pietro Antonio
Lockwood Didier
Maazel Lorin
Marini Biagio
Marriner Neville
Menuhin Yehudi
Milstein Nathan
Minkus Leon
Mondonville (Jean Joseph Cassanéa de)
Nardini Pietro
Oïstrakh David Fedorovitch
Paganini Niccol
Paisible Louis-Henri
Pasquier
Perlman Itzhak
Poulet Gaston
Pugnani Gaetano
Rode Pierre
Rosé Arnold
Saint-Georges (Joseph Boulogne, chevalier de)
Sarasate (Martín Melitón Sarasate y Navascués, dit Pablo de)
Schuppanzigh Ignaz
Sevcik Otakar
son - Produire des sons
Sonate à Kreutzer
Spohr Louis
Stainer Jacob
Stern Isaac
Stradivarius (Antonio Stradivari, dit)
Svendsen Johan Severin
Szigeti József
Tartini Giuseppe
Thibaud Jacques
Torelli Giuseppe
Uccellini Marco
Urhan (Chrétien Auerhahn, dit)
Végh Sándor
Vieuxtemps Henri
Viotti Giovanni Battista
Vivaldi Antonio Lucio
Wasielewski (Wilhelm Joseph von)
Ysaye Eugène
Les médias
violon
alto
Les livres
instruments de musique - le Concert, de Nicolas Tournier (1590-1657), page 2545,
volume 5
instruments de musique - le violoniste Yehudi Menuhin lors d'un récital à Istanbul, en
1973, page 2547, volume 5
instruments de musique, page 2550, volume 5
Menuhin Yehudi, page 3145, volume 6
orchestre - disposition traditionnelle des instruments d'orchestre, page 3601,
volume 7
violon. n.m., instrument le plus aigu de la famille des cordes frottées, issu des violes de
bras. D'une longueur totale d'environ 60 cm, il possède quatre cordes accordées par quinte
(sol, ré, la, mi). Cet instrument virtuose se caractérise par une force expressive qui le place
au premier rang des instruments de la musique occidentale. Nés au XVIe siècle en Italie, le
violon et sa famille (l'alto et le violoncelle) avaient à l'origine pour principales fonctions la
doublure des parties vocales et l'exécution des airs de danse. Avec la naissance, au
XVIIe siècle, de nouveaux genres tels que l'opéra (représenté par Monteverdi) et la sonate
pour violon (Biagio Marini), l'instrument acquit une autonomie et une popularité croissantes,
comme en témoigne la création des Vingt-Quatre Violons du Roi en France (1626), qui
favorisa la réhabilitation d'un instrument associé jusqu'alors à la pratique de simples
amateurs.
Améliorations techniques et recherches sonores.
Perfectionné par les luthiers (les Amati, les Guarneri et Antonio Stradivari en Italie, Jakob
Stainer en Allemagne), le violon, qui correspondait au goût des compositeurs et du public
pour une virtuosité de plus en plus grande, connut entre 1650 et 1750 une période
florissante en Italie (sonates et concertos de Corelli, Vivaldi, Locatelli, Tartini, etc.), puis en
France, où la fondation du Conservatoire de Paris (1795) allait susciter la création de
méthodes de violon influentes, en particulier l'Art du violon de François de Sales Baillot.
Cette méthode, qui est à la base de la technique moderne, fut complétée par les
24 Caprices de Paganini (1820), virtuose de génie qui faisait largement usage d'effets
encore rares (glissando, harmoniques naturels et artificiels, pizzicati des deux mains,
accords, etc.), qui furent repris dans leurs concertos pour violon par la plupart des grands
compositeurs du XIXe siècle (Beethoven, Mendelssohn, Schumann, DvoUrák, Tchaïkovski,
Saint-Saëns). La recherche d'une plus grande ampleur du son, née dès la création du
concerto de soliste vivaldien (qui multipliait les contrastes entre solo et tutti), puis stimulée
par un orchestre de plus en plus important au XIXe siècle, fut l'objectif principal des luthiers
français de l'époque, notamment de François-Xavier Tourte, auquel on doit l'archet
concave moderne générateur d'une sonorité puissante. Au XXe siècle, le violon a connu un
regain d'intérêt chez les compositeurs, Stravinski et Bartók l'assimilant à une percussion et
suggérant de nouvelles sonorités qui renouvelaient la technique de l'instrument (tels les
Quatuors, de Bartók), tandis que Debussy (Sonate pour violon et piano, 1917) et Ravel
(Sonate pour violon et piano, 1922) introduisaient des éléments empruntés au jazz, ou
encore perpétuaient la tradition du virtuose romantique (Tzigane, de Ravel, 1924) incarné
par Paganini et Josef Joachim, qui inspirèrent tant de compositeurs au XIXe siècle.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Albinoni Tomaso
Alfvén Hugo
Amati
Amoyal Pierre
archet
Baillot (Pierre-Marie François de Sales, dit Pierre)
Baumgartner Rudolf
Biber (Heinrich Ignaz Franz von)
Boskovsky Willy
Boulanger
Busch
Cannabich Christian
Capet Lucien
Colonne (Judas Colonna, dit Édouard)
cordes (instruments à)
cordophones
Corelli Arcangelo
Dauvergne Antoine
Dittersdorf (Karl Ditters von)
Dumay Augustin
Dushkin Samuel
Elman (Mikhail Saulovitch, dit Mischa)
Enesco George
Eychenne Marc
Francescatti (René Charles, dit Zino)
Francoeur François
Gallois-Montbrun Raymond
Gaviniès Pierre
Geminiani Francesco Saverio
Grappelli Stéphane
Guarneri
Guignon (Giovanni Pietro Ghignone, dit en français Jean-Pierre)
Habeneck François Antoine
Heifetz Jascha
Huberman Bronislav
instruments de musique - La tradition occidentale - La Renaissance
Joachim Joseph
Kolisch Rudolf
Kreisler Fritz
Kreutzer Rodolphe
Kuijken Sigiswald
Lalo Édouard
Leclair Jean-Marie, dit l'Aîné
Locatelli Pietro Antonio
Lockwood Didier
Maazel Lorin
Marini Biagio
Marriner Neville
Menuhin Yehudi
Milstein Nathan
Minkus Leon
Mondonville (Jean Joseph Cassanéa de)
Nardini Pietro
Oïstrakh David Fedorovitch
Paganini Niccol
Paisible Louis-Henri
Pasquier
Perlman Itzhak
Poulet Gaston
Pugnani Gaetano
Rode Pierre
Rosé Arnold
Saint-Georges (Joseph Boulogne, chevalier de)
Sarasate (Martín Melitón Sarasate y Navascués, dit Pablo de)
Schuppanzigh Ignaz
Sevcik Otakar
son - Produire des sons
Sonate à Kreutzer
Spohr Louis
Stainer Jacob
Stern Isaac
Stradivarius (Antonio Stradivari, dit)
Svendsen Johan Severin
Szigeti József
Tartini Giuseppe
Thibaud Jacques
Torelli Giuseppe
Uccellini Marco
Urhan (Chrétien Auerhahn, dit)
Végh Sándor
Vieuxtemps Henri
Viotti Giovanni Battista
Vivaldi Antonio Lucio
Wasielewski (Wilhelm Joseph von)
Ysaye Eugène
Les médias
violon
alto
Les livres
instruments de musique - le Concert, de Nicolas Tournier (1590-1657), page 2545,
volume 5
instruments de musique - le violoniste Yehudi Menuhin lors d'un récital à Istanbul, en
1973, page 2547, volume 5
instruments de musique, page 2550, volume 5
Menuhin Yehudi, page 3145, volume 6
orchestre - disposition traditionnelle des instruments d'orchestre, page 3601,
volume 7
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