viole.
Publié le 08/12/2021
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viole. n.f., nom générique de plusieurs instruments à cordes et à archet, distincts de ceux
de la famille du violon. Leur facture et leur répertoire s'épanouirent particulièrement du XVIe
siècle à la première moitié du XVIIIe siècle.
Facture et typologie.
La différence avec les violons porte sur plusieurs aspects de la facture des violes (la forme
de l'instrument, son dos plat, le dessin des ouïes, le nombre de cordes, variant de cinq à
sept au lieu de quatre, la présence de frettes sur le manche), ainsi que sur la manière de
jouer (en particulier la tenue de l'archet). À l'intérieur de la famille des violes, il faut
distinguer la viole de bras (viola da braccio), soutenue par le bras, et la viole de gambe
(viola da gamba), tenue entre les jambes, de loin la plus répandue. Cette dernière existait
en plusieurs tailles, correspondant à plusieurs registres, depuis le pardessus de viole jusqu'à
la contrebasse de viole (ou violone), en passant successivement par le quinton (inventé en
France pour rivaliser avec le violon), le dessus de viole, la taille de viole et, enfin, la basse
de viole. Les violes possèdent généralement six cordes accordées par quarte, sauf le
quinton qui n'en a que cinq, et la basse de viole à laquelle monsieur de Sainte-Colombe
ajouta une septième corde grave au XVIIe siècle. L'instrument se tient entre les genoux, et
l'archet dans la main droite, mais par-dessous, alors qu'on le tient par-dessus au
violoncelle, dont la viole de gambe est l'ancêtre direct.
La viole d'amour est un type particulier de viole possédant des cordes sympathiques
qui vibrent lorsqu'on joue, donnant à l'instrument une sonorité riche et claire.
Historique de la viole.
La viole apparut en Italie vers la fin du XVe siècle et y connut son apogée au XVIe siècle
avant que le violon ne la supplantât au XVIIe siècle, époque à laquelle elle se développa en
revanche en Angleterre - en même temps qu'apparaissait dans ce pays la viole d'amour -,
en France et en Allemagne. Au siècle suivant, le développement du violon - sous l'influence
de l'Italie - concourut à faire peu à peu disparaître les violes, et d'abord les instruments
aigus. La basse de viole, qui était en France l'instrument soliste de prédilection, s'y maintint
jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, parfois ardemment soutenue, comme en témoigne
l'ouvrage d'Hubert Le Blanc, Défense de la basse de viole contre les entreprises du violon
et les prétentions du violoncelle (1740). Au cours du XXe siècle, la viole et la viole d'amour
ont été redécouvertes par les compositeurs, mais aussi par des interprètes et des
musicologues soucieux d'une restitution authentique de la musique dite baroque.
Répertoire.
Parmi les compositeurs les plus importants qui écrivirent pour la viole, il faut retenir Henry
Purcell en Angleterre, qui fut précédé par William Byrd, Orlando Gibbons, Tobias Hume. La
formation privilégiée était le consort (ensemble) ; et les genres de prédilection, la fantaisie
et l'« In Nomine ». En France, l'école de viole fut dominée par la figure de monsieur de
Sainte-Colombe et, surtout, par celle de son élève Marin Marais, mais d'autres
compositeurs, violistes ou non, écrivirent pour cet instrument : le Sieur de Machy, François
Couperin, puis Louis de Caix d'Hervelois et les Forqueray père et fils. Le rôle soliste
s'affirma plus en France qu'en Angleterre à travers des pièces, suites et sonates. En
Allemagne, Johann Georg Ahle, Johannes Schenk et August Kühnel dominèrent le
XVIIe siècle ; Karl Friedrich Abel, Georg Philipp Telemann et Jean-Sébastien Bach, le XVIIIe .
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Forqueray - Forqueray Antoine
Forqueray - Forqueray Jean-Baptiste
Gibbons - Gibbons Orlando
instruments de musique - La tradition occidentale - La Renaissance
Kuijken Sigiswald
Marais Marin
Morley Thomas
Rameau Jean-Philippe
Royaume-Uni - Arts - Musique - La continuité d'une tradition
Savall Jordi
Simpson (Thomas, dit Tom)
Simpson Christopher
violon
violoncelle
Visée (Laurent Robert de)
Vitali - Vitali Giovanni Battista
Wenzinger August
Les médias
viole
Les livres
instruments de musique - le Concert, de Nicolas Tournier (1590-1657), page 2545,
volume 5
France - concert du XVe siècle, page 2043, volume 4
France - la Muse Thalie jouant de la viole à bras (XVIe siècle), page 2043, volume 4
viole. n.f., nom générique de plusieurs instruments à cordes et à archet, distincts de ceux
de la famille du violon. Leur facture et leur répertoire s'épanouirent particulièrement du XVIe
siècle à la première moitié du XVIIIe siècle.
Facture et typologie.
La différence avec les violons porte sur plusieurs aspects de la facture des violes (la forme
de l'instrument, son dos plat, le dessin des ouïes, le nombre de cordes, variant de cinq à
sept au lieu de quatre, la présence de frettes sur le manche), ainsi que sur la manière de
jouer (en particulier la tenue de l'archet). À l'intérieur de la famille des violes, il faut
distinguer la viole de bras (viola da braccio), soutenue par le bras, et la viole de gambe
(viola da gamba), tenue entre les jambes, de loin la plus répandue. Cette dernière existait
en plusieurs tailles, correspondant à plusieurs registres, depuis le pardessus de viole jusqu'à
la contrebasse de viole (ou violone), en passant successivement par le quinton (inventé en
France pour rivaliser avec le violon), le dessus de viole, la taille de viole et, enfin, la basse
de viole. Les violes possèdent généralement six cordes accordées par quarte, sauf le
quinton qui n'en a que cinq, et la basse de viole à laquelle monsieur de Sainte-Colombe
ajouta une septième corde grave au XVIIe siècle. L'instrument se tient entre les genoux, et
l'archet dans la main droite, mais par-dessous, alors qu'on le tient par-dessus au
violoncelle, dont la viole de gambe est l'ancêtre direct.
La viole d'amour est un type particulier de viole possédant des cordes sympathiques
qui vibrent lorsqu'on joue, donnant à l'instrument une sonorité riche et claire.
Historique de la viole.
La viole apparut en Italie vers la fin du XVe siècle et y connut son apogée au XVIe siècle
avant que le violon ne la supplantât au XVIIe siècle, époque à laquelle elle se développa en
revanche en Angleterre - en même temps qu'apparaissait dans ce pays la viole d'amour -,
en France et en Allemagne. Au siècle suivant, le développement du violon - sous l'influence
de l'Italie - concourut à faire peu à peu disparaître les violes, et d'abord les instruments
aigus. La basse de viole, qui était en France l'instrument soliste de prédilection, s'y maintint
jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, parfois ardemment soutenue, comme en témoigne
l'ouvrage d'Hubert Le Blanc, Défense de la basse de viole contre les entreprises du violon
et les prétentions du violoncelle (1740). Au cours du XXe siècle, la viole et la viole d'amour
ont été redécouvertes par les compositeurs, mais aussi par des interprètes et des
musicologues soucieux d'une restitution authentique de la musique dite baroque.
Répertoire.
Parmi les compositeurs les plus importants qui écrivirent pour la viole, il faut retenir Henry
Purcell en Angleterre, qui fut précédé par William Byrd, Orlando Gibbons, Tobias Hume. La
formation privilégiée était le consort (ensemble) ; et les genres de prédilection, la fantaisie
et l'« In Nomine ». En France, l'école de viole fut dominée par la figure de monsieur de
Sainte-Colombe et, surtout, par celle de son élève Marin Marais, mais d'autres
compositeurs, violistes ou non, écrivirent pour cet instrument : le Sieur de Machy, François
Couperin, puis Louis de Caix d'Hervelois et les Forqueray père et fils. Le rôle soliste
s'affirma plus en France qu'en Angleterre à travers des pièces, suites et sonates. En
Allemagne, Johann Georg Ahle, Johannes Schenk et August Kühnel dominèrent le
XVIIe siècle ; Karl Friedrich Abel, Georg Philipp Telemann et Jean-Sébastien Bach, le XVIIIe .
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Forqueray - Forqueray Antoine
Forqueray - Forqueray Jean-Baptiste
Gibbons - Gibbons Orlando
instruments de musique - La tradition occidentale - La Renaissance
Kuijken Sigiswald
Marais Marin
Morley Thomas
Rameau Jean-Philippe
Royaume-Uni - Arts - Musique - La continuité d'une tradition
Savall Jordi
Simpson (Thomas, dit Tom)
Simpson Christopher
violon
violoncelle
Visée (Laurent Robert de)
Vitali - Vitali Giovanni Battista
Wenzinger August
Les médias
viole
Les livres
instruments de musique - le Concert, de Nicolas Tournier (1590-1657), page 2545,
volume 5
France - concert du XVe siècle, page 2043, volume 4
France - la Muse Thalie jouant de la viole à bras (XVIe siècle), page 2043, volume 4
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- MARAIS, Marin (1656-1728)Compositeur et violiste du roi, il est l'auteur de la tragédie Alcyone et de suites pour viole.