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Vincent VAN GOGH:PARC DE L'HÔPITAL SAINT-PAUL.

Publié le 17/05/2020

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« Vincent V AN GOGH PARC DE L'HÔPITAL SAINT-PAUL Pendant son séjour à l'hôpital Saint-Paul, Van Gogh peint de nombreuses vues du parc.

Son malaise intérieur se manifeste de manière flagrante dans cette œuvre tourmentée.

En mai 1889, Van Gogh entre à l'asile de Saint-Rémy-de-Provence pour se faire soigner, à la suite de troubles hallucinatoires.

Les médecins notent dans son dossier: «Le mala­ de arrive de l'hôpital d'Arles, où il est entré suite à un accès de manie aiguë qui était survenu brusquement, accompagné d'hallu­ cinations de la vue et de l'ouïe qui le terri­ fiaient.

Pendant cet accès, il se coupa l'oreille gauche, mais il ne conserve de tout cela qu'un souvenir vague.» Les médecins lui accordent une certaine liberté et l'autorisent à peindre à sa guise.

Vincent installe son che­ valet dans le parc et brosse de nombreuses toiles avec sa fébrilité habituelle.

L'ŒUVRE Très vite, après son arrivée, Vincent se remet à peindre.

Interdit de sortie, il concentre tout son art sur l'asile, son jardin, son parc.

Il écrit à son frère Théo: «Depuis que je suis ici, le jardin désolé, planté de grands pins sous les­ quels croît, haute et mal entretenue, une herbe entremêlée d'ivraies diverses, m'a suffi à travailler ...

» Plus que jamais, l'angoisse étreint l'artiste.

Entre deux troncs géants sem­ blables à de gros serpents, des buissons informes semblent s'animer sous son regard.

Un cyprès immense se dresse à la lisière du parc, comme la flèche d'une cathédrale.

Le ciel lourd et opaque renforce l'impression d'étouffement.

«La combinaison d'ocre rouge, de vert attris­ té de gris, de traits noirs qui cernent les LA COTE Un autre paysage, }ardin à Auvers, a été adjugé 55 millions de francs (10 millions de dollars) au cours d'une vente aux enchères à Paris, en 1992.

Les tableaux de Van Gogh coûtent en général entre 13 (2,3 millions de dollars) et 100millions de francs français (18 millions de dollars).

Mais ses chefs-d'œuvre peuvent atteindre plusieurs centaines de millions de francs.

Vincent VAN GOGH 1853-1890 • Parc de l'hôpital Saint-Paul • Huile sur toile 61,5 cm x 47 cm • Non signé • Peint en 1889 contours, cela produit un peu la sensation d'angoisse dont souffrent souvent certains de mes "compagnons d'infortune", que l'on appelle noir-rouge>>, explique lui-même le peintre.

Aux couleurs éclatantes et vibrantes de l'époque arlésienne succèdent ici des tons plus ternes et plus mots.

Les verts, les ocres et les bruns se conjugent aux gris-bleus pour suggérer, au-delà de l'angoisse, la tristesse et le découragement de l'artiste.

L'absence de toute figure ne fait que renforcer l'impression de désolation qui émane de cette œuvre.

LA CRITIQUE Les critiques découvrent l'œuvre de Van Gogh surtout après sa mort.

«Et tout, sous le pinceau de ce créateur étrange et puissant, s'anime d'une vie étrange, indépendante de celle des choses qu'il peint, et qui est en lui, et qui est lui», écrit Octave Mirbeau.

C'est le docteur Rey, de l'hôpital d'Arles, qui, devant l'état mental de Van Gogh, ~ ;.

décida de l'interner à • Saint-Paul.

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