Vincent de KASTAVet ses aides:Danse macabre (analyse du tableau).

« 1 / 3 Vincent de KASTAV et ses aides Danse macabre Yougoslavie, Skrlline Ë.glise Sainte-Marie, >lN' siècle La merveilleuse floraison de l'art gothique atteint avec un retard souvent important les régions européennes éloignées des cités impériales.

Archaïque, donc, cette Danse macabre l'est incontestablement.

Par son thème, déjà, qui n'est plus guère à la mode: abondamment répandu, surtout au nord et au centre de l'Europe, au début de ce siècle endeuillé par de terribles épidémies de peste, il apparaît aussi comme une revanche des humbles sur les nobles et même le haut clergé, les artistes se plaisant à peindre la squelettique faucheuse agrippant, et c'est le cas ici, la reine, le roi, l'évê­ que et la noble dame plus souvent que le manant.

Sur le plan du style, le provincialisme de la scène, d'ailleurs très savoureux, se trahit dans la combinaison de schèmes primitifs - la frise répétitive de squelettes et de vivants, l'irré­ gularité des proportions corporelles, la raideur du dessin -et d'apports plus •modernes», tels le rendu du volume des formes et l'accent pathé­ tique du visage de la dame.

Le décor se réduit à une évocation de la profondeur spatiale suggé­ rée par l'opposition du carmin violacé du sol et du rouge sanguin du fond.

1474 Fresque de la paroi ouest, base 160 cm ln situ 2 / 3 3 / 3. »