VILLES AFRICAINES: DES RÉSEAUX URBAINS DÉSÉQUILIBRÉS
Publié le 10/06/2020
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Les politiques urbaines ont été calquées, lors de la colonisation puis au début de l'indépendance, sur des modèles européens, reposant sur des normes foncières et techniques strictes : usage individuel du sol, hiérarchisation des quartiers selon leurs fonctions, création de lotissements standardisés, établissement de plans directeurs, et surtout normes techniques irréalistes pour des États où le pouvoir d'achat des masses urbaines reste faible. La plupart des mesures prises par les États se sont révélées inadaptées et sans commune mesure avec les besoins immenses d'accueil des migrants ou d'amélioration des conditions de vie des citadins plus anciens. Une grande partie des logements ont été édifiés en toute illégalité. Les pouvoirs publics ont longtemps hésité entre les destructions, surtout pour les bidonvilles les plus insalubres, et la tolérance de logements illégaux, mais construits en dur (parpaings de ciment et tôles).
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DES
RÉSEAUX URBAINS DÉSÉQUILIBRÉS
Introduction Les villes africaines cumulent les difficultés sociales et économiques.
À l'échelle des États, elles constituent des réseaux inachevés et mal
hiérarchisés.
0 LE POIDS EXCESSIF DES CAPITALES
► A.
Le développement prioritaire des capitales
• L'accession à l'indépendance a partout favorisé la nouvelle capi
tale par la création d'un grand nombre d'emplois administratifs : en
Mauritanie, Nouakchott est passée de 5 800 habitants en 1965 à plus
de 500 000 aujourd'hui.
• Les capitales qui sont presque toujours les plus grandes villes et qui
offrent les emplois les mieux rémunérés du pays constituent égale
ment un marché solvable qui a attiré les industries ou les entre
prises de serv ices.
La taille excessive de la capitale par rapport au
reste du pays est qualifiée de macrocéphalie.
L'Égypte en est un bon
exemple : l'agglomération du Caire abrite au moins 12 M
d'habitants ; sa part dans l'ensemble de la population égyptienne est
passée de 8 % en 1936 à 17 % en 1993.
► B.
L'échec des transferts des capitales vers l'intérieur
• Les planificateurs ont essayé d'atténuer les déséquilibres entre l'inté
rieur et la capitale en déplaçant celle-ci, à l'image de Brasilia.
Le conti
nent africain compte 4 transferts plus ou moins achevés : Abuja, capi
tale fédérale du Nigeria à la place de Lagos ; Yamoussoukro, nouvelle
capitale ivoirienne à la place d' Àbidjan ; Dodoma pour remplacer Dar
es-Salam en Tanzanie ; Li longwe, enfin, au Malawi pour remplacer
Zomba.
À l'exception du Malawi, le transfert de la capitale n'a été que.
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