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Vietnam (1995-1996): Maintien de la raideur politique

Publié le 30/09/2020

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« Vietnam (1995-1996): Maintien de la raideur politique La préparation du 8e congrès du Parti communiste vietnamien (PCV, parti unique), qui a eu lieu en juin 1996, a pesé sur l'année 1995-1996 dans un sens restrictif et même répressif.

Certes les résultats macroéconomiques se sont maintenus à un bon niveau en 1995, avec notamment un taux de croissance de 9,5 %.

L'activité industrielle a pour sa part augmenté de 14 %, les services de 12,6 % et l'agriculture de 4,7 %.

Le déficit de la balance commerciale (officiellement 8 % du PIB, 15 % si l'on y inclut la contrebande) a été imputable à la croissance des importations, celle-ci portant principalement sur des biens d'équipement.

Le taux d'inflation a atteint 13,1 % contre 14,4 % en 1994. Les intentions d'investissements étrangers sont passées de 4 milliards de dollars en 1994 à 8,7 milliards en 1995.

Les investisseurs asiatiques ont confirmé leur prédominance, établie en 1994, avec, dans un ordre décroissant, Taïwan, Hong Kong, le Japon, Singapour et la Corée du Sud.

La nouveauté a été le surgissement des États-Unis, juste derrière ces derniers.

Deux ans après la levée de l'embargo et bientôt un an après l'établissement de relations diplomatiques entre les deux anciens ennemis, les hommes d'affaires américains ont déposé cinquante-quatre projets totalisant 1,1 milliard de dollars.

Mais en même temps, ils ont déchanté devant les obstacles structurels rencontrés comme la faiblesse ou l'absence de droit des affaires, les procédures bureaucratiques ou conjoncturelles telles les tracasseries policières.

Si l'optimisme a fait dire aux investisseurs américains que le Vietnam est un champ d'action plein de promesses, encore faut-il l'envisager sur le long terme. Tolérance du seul "impérialisme" économique Les revendications des travailleurs figurent parmi les problèmes que pose l'implantation dans le pays de firmes étrangères.

Ce sont moins les conditions de travail que les conditions d'embauche et de licenciement qui font l'objet de doléances, ainsi que le niveau des salaires qui n'a pas été ajusté à la hausse du coût de la vie.

En 1995, la Confédération générale du travail (CGT), syndicat unique vietnamien, a recensé quarante-six grèves "sauvages", c'est-à-dire non conformes à la législation du travail.

D'après celle-ci, les travailleurs ne peuvent avoir recours à la grève qu'après l'échec des négociations ou d'un arbitrage dont il revient à la section syndicale de prendre l'initiative.

La marge de manoeuvre du ministère du Travail ainsi que de la CGT est étroite, voire inexistante, à cause du désir de ne pas mécontenter les capitalistes étrangers. La préparation du congrès du PCV a été, comme toujours, une période d'intense débat idéologico-politique où chaque tendance réaffirme ses positions, créant une tension dans le pays - ce 8e congrès n'a toutefois été marqué par aucune innovation politique.

Depuis la normalisation des relations avec les États-Unis, les autorités n'ont cessé de mettre l'accent sur la tactique de "subversion pacifique" qui serait utilisée par les "impérialistes" et les ressortissants vietnamiens à l'étranger.

Le secrétaire du Parti, Do Muoi, a explicitement renvoyé à l'exemple de la Corée du Sud pour justifier le maintien du monopole politique pendant la modernisation économique.

Cette logique a provoqué un. »

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