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Vies parallèles (fragment)PlutarqueParallèle entre Démosthène et CicéronVoilà donc les faits mémorables des histoires de Démosthène et de Cicéron, tellesqu'elles sont arrivées à ma connaissance.

Publié le 23/05/2020

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« Vies parallèles (fragment) Plutarque Parallèle entre Démosthène et Cicéron Voilà donc les faits mémorables des histoires de Démosthène et de Cicéron, telles qu'elles sont arrivées à ma connaissance.

Je renonce à comparer ces deux grands hommes sous le rapport de l'éloquence, mais il est un détail que je ne tairai pas : Démosthène consacrait à l'art oratoire tout ce qu'il avait de talent, naturel ou acquis ; et il surpassait, en clarté lumineuse et en énergie, ses rivaux dans les débats politiques ou les procès ; en dignité et en magnificence, les maîtres du genre démonstratif ; en précision et en connaissances techniques les sophistes.

Cicéron, lui, qui possédait une grande instruction et s'intéressait à des sujets d'études variés, a laissé beaucoup d'ouvrages philosophiques proprement dits, dans le genre de l'Académie, ce qui ne l'empêche pas, même dans ses plaidoyers et ses discours politiques, d'étaler, avec une complaisance visible, les connaissances, fruit de ses lectures.

Leur humeur naturelle, à l'un et à l'autre, se laisse aussi entrevoir quelque peu dans leur style.

Car Démosthène, étranger à toute recherche du joli et à toute plaisanterie, concentré dans sa vigueur et son sérieux, ne sent pas la mèche de lampe, comme Pythias l'en accusait spirituellement, mais le régime de l'eau pure, les méditations, l'amertume et la rudesse connue de son caractère.

Cicéron, au contraire, entraîné souvent par son esprit mordant jusqu'au burlesque, fait de l'ironie dans ses plaidoyers, même sur des sujets sérieux, qu'il tourne, pour les besoins de sa cause, en dérision et en plaisanterie.

Il négligeait ainsi la moralité, par exemple dans son plaidoyer pour Caelius, où il dit : “ Rien d'étonnant si mon client, dans les délices d'une vie opulente, se livre au plaisir ; car ne pas se donner les jouissances qui vous sont permises est folie, alors surtout que les philosophes placent très visiblement le bonheur dans le plaisir.

” (…). »

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