Vieillissement
Publié le 16/05/2020
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Vieillissement
Arrêt du renouvellement des cellules, ralentissement de l'activité des glandes et baisse de performance des organes.
Les raisons du vieillissementProgressivement, les cellules accumulent les mutations génétiques, l'ADN et l'ARN se dénaturent, leurs fonctions etleurs localisations étant souvent erronées.
Les mitochondries se dégradent et ne sont plus capables de fournirl'énergie nécessaire au bon fonctionnement de l'organisme.Une des causes de la dégradation des organites cellulaires est l'accumulation au cours de la vie de radicaux libresoxydants.
Quant à la baisse du renouvellement cellulaire, elle pourrait être causée par un raccourcissement, àchaque mitose, de l'extrémité des chromosomes, les télomères.
La longueur des télomères pourrait donc bienconstituer une horloge biologique.Les chercheurs se sont aperçus que Dolly, la première brebis clonée, présentait des télomères anormalement courts.Malgré son jeune âge, elle serait donc biologiquement aussi vieille que sa "mère", puisque c'est à partir d'une celluledifférenciée du pis de cette dernière que Dolly a été créée.Toutes ces altérations ont pour conséquence une diminution de la tonicité musculaire, de l'acuité visuelle, de lasouplesse de la peau et des épithéliums, et ont donc des répercussions sur la respiration, la circulation, lareproduction et l'immunité avec la prolifération des cancers.Une baisse de l'activité neuronale peut conduire à la démence sénile.
Des maladies comme celles d'Alzheimer et deParkinson apparaissent.
L'individu est ensuite amené à disparaître.L'espérance de vie varie considérablement selon l'espèce.
Ainsi les insectes éphémères ne vivent adultes quequelques heures, le temps de la reproduction.
On soupçonne certaines plantes capables de se régénérercontinuellement et de vivre plusieurs milliers d'années.
De même, il semble que certaines tortues et certains poissonsne vieillissent pas et ne meurent qu'à la suite d'un accident.
De plus, ces animaux ont souvent une croissancecontinue et grandissent tout au long de leur vie jusqu'à atteindre des tailles considérables.Le vieillissement a donc une composante génétique mais il est impossible d'isoler un gène unique à l'origine de cephénomène.
On a toutefois observé que, chez l'homme, certaines lignées familiales vivaient plus longtemps qued'autres et que les centenaires ne possédaient que très rarement une certaine forme d'un gène codant pourl'apolipoprotéine E.
Lutter contre le vieillissementLe désir d'une jeunesse éternelle a engendré le mythe de Faust et des romans tels que le Portrait de Dorian Gray.Aujourd'hui les scientifiques se penchent sérieusement sur les moyens de retarder les effets du vieillissement.
Il estavant tout nécessaire de respecter quelques règles élémentaires d'hygiène de vie : éviter la consommation detabac, d'alcool, et surveiller son alimentation.De nouveaux traitements commencent à voir le jour : chez les femmes ménopausées, les traitements hormonauxréduisent les risques d'ostéoporose.
Une voie de recherche orientée autour du DHEA (déhydroépiandrostérone) estactuellement à l'étude en France sous la direction du professeur Etienne-Emile Beaulieu (l'inventeur de la RU486).Cette hormone, produite par les glandes surrénales, diminue avec l'âge et constituerait une bonne horlogebiologique.
Elle pourrait améliorer la sensation de "bien-être", la mémoire, l'immunité, et renforcer les muscles et lesos.
Avant même que le rôle et les effets exacts du DHEA ne soient élucidés, l'hormone est déjà en vente aux Etats-Unis où elle est considérée comme un complément nutritionnel.
Il en est de même pour les traitements vitaminiquesaux vertus supposées antioxydantes : leur action sur les radicaux libres n'est pas encore prouvée et, de plus, leurutilisation n'étant pas sans risques, des doses maximales ont été fixées.
Le rôle de la mélatonine, également envente aux Etats-Unis, n'est vraiment probant que pour les décalages horaires.
D'autres voies de recherche sont encours sur l'hormone de croissance, les hormones du stress, et surtout sur la télomérase.
En effet, en mars 1999,une équipe de chercheurs américains serait parvenue à prolonger de trois fois la vie de cellules humaines, enl'occurrence des fibrocytes de la peau (voir tissu) et des cellules rétiniennes, en faisant produire aux cellules uneenzyme dont elles sont normalement dépourvues : la télomérase.
Présente dans les cellules germinales, latélomérase permet aux télomères de conserver une longueur constante.
Mais lors des phases de différentiation, cescellules perdent leur capacité à synthétiser cette enzyme.
En introduisant le gène codant pour la télomérase dansdes cellules humaines, les chercheurs américains ont donc doté les chromosomes de télomères permanents,stoppant ainsi le vieillissement des cellules.
Cette découverte ouvre aussi une voie vers la compréhension descancers, car leur particularité est d'avoir une vie illimitée..
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