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Vie à Tobrouk

Publié le 16/05/2020

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« Vie à Tobrouk L'avant-poste allié assiégé par les Allemands.

Tandis que Rommel, au cours de son offensive de printemps, avançaitvers l'est, la 9e division australienne arriva précipitamment à Tobrouk pris par les Anglais, où elle tint bon, dans lespires conditions, d'avril à décembre.

Après avoir repoussé une première offensive des troupes de l'Axe, la garnisons'attacha à renforcer le périmètre qui s'étendait, sur un rayon de 16 km environ, depuis le port de Tobrouk,stratégiquement capital.

Le nombre des défenseurs de la ville se montait à 36000 hommes: soit la 9e divisionaustralienne, renforcée par la 7e, un régiment de véhicules blindés et une brigade AA, placés sous le commandementdu général australien Morshead.L'avance principale de Rommel fut bientôt stoppée au col Halfaya et il revint sur ses pas, avec le gros de ses forces,pour se frayer un chemin en direction de Tobrouk, à travers les champs de mines et les tranchées antichars.

Aucours des trois mois qui suivirent, Stukas, Heinkel et Messerschmitt pilonnèrent les défenseurs, tandis que les charset l'artillerie canonnaient le périmètre.

Le 14 avril, la 5e division légère de Rommel fit une brèche, de 6 km environ,dans les lignes ennemies, avant d'être repoussée par le tir de l'artillerie et une violente contre-attaque.

Celle-cipermit de faire 250 prisonniers parmi les forces de l'Axe.

Plus au nord, les Allemands parvinrent à percer, le 30 avril,une poche de 3 km, contraignant l'ennemi à modifier la ligne du front.

Lord Haw-Haw, speaker allemand de lapropagande, surnomma les défenseurs de la ville les «rats de Tobrouk».

Ravitaillés sommairement de nuit, par la mer,avec des munitions et des rations de base, ils poursuivaient la lutte, sans légumes frais, sans alcool, privés desagréments de la vie.

De jour, non seulement ils subissaient les bombardements et le tir de l'artillerie, mais ilssupportaient le soleil brûlant, les tempêtes de sable et les millions d'insectes et de mouches.Ils continuaient cependant de combattre, improvisant, inventant de nouveaux moyens de renforcer leur tir debarrage AA, avec des canons «Lewis».

De plus, ils entreprirent de lancer des patrouilles offensives contre leursassaillants.

Comme leurs camarades des camps allemands de prisonniers de guerre, ils organisaient des activitésrécréatives.

Le 19 août, la garnison initiale fut furtivement renforcée, au cours d'une brillante opération de la 70edivision britannique du général Scobie, secondée par une brigade polonaise.. »

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