VICTOR HUGOLa saison des semailles, le soir.
Publié le 18/05/2020
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VICTOR
IIUGO
116.
VICTOR HUGO
LA SAISON DES SEMAILLES, LE SOIR.
C'est le moment crp?tscu1ajre.
J'admire, assis sous un portail,
Ce reste de jour dont s'éclaire
La dernière heure du travail.
Dans les terres, de nuit baignées,
Je contemple, ému, les haillons
D'un çieillard qui feue à poignées
La moisson future aux sillons.
Sa haute silhouete noire
Domine les profonds labours.
On sent à quel point il doit croire
A la fuite utile des jours.
Il marche dans la plaine immense,
Va, vient, lance la graine au loin,
/Rouore sa main, et recommence,
Et je médite, obscur témoin,
Pendant que déployant ses voiles,
L'ombre, où se mêle une rumeur,
Semble élargir jusqu'aux étoiles
-
Le geste auguste du .neur.
(Les Chansons des Rues et des ois.)
Ce poème a été publié dans
Les Chansons des Rues et des Bois,
en 1865 : il avait été composé plus de vingt ans aupara-
vant.
En 1852, dans
Napoléon le Petit,
Hugo reprit le même
symbole, en l'appliquant à l'orateur, semeur d'idées.
Mais La
page de prose où la comparaison est faite et expliquée dès
le début est loin de valoir le poème, dont elle semble une
para-
phro,qp.
à
la fois
psionnh et
fntista.
2 / 2.
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