Victor HUGO, L'année terrible, « Une nuit à Bruxelles »
Publié le 19/12/2021
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Victor HUGO, L'année terrible, « Une nuit à Bruxelles ». Ce document contient 1482 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Français / Littérature.
«
Victor HUGO, L'année terrible , « Une nuit à Bruxelles »
1.
Aux petits incidents il faut s'habituer.
2.
Hier on est venu chez moi pour me tuer.
3.
Mon tort dans ce pays c'est de croire aux asiles.
4.
On ne sait quel ramas de pauvres imbéciles
5.
S'est rué tout à coup la nuit sur ma maison.
6.
Les arbres de la place en eurent le frisson,
7.
Mais pas un habitant ne bougea.
L'escalade
8.
Fut longue, ardente, horrible, et Jeanne était malade.
9.
Je conviens que j'avais pour elle un peu d'effroi.
10.
Mes deux petits-enfants, quatre femmes et moi,
11.
C'était la garnison de cette forteresse.
12.
Rien ne vint secourir la maison en détresse.
13.
La police fut sourde ayant affaire ailleurs.
14.
Un dur caillou tranchant effleura Jeanne en pleurs.
15.
Attaque de chauffeurs en pleine Forêt -Noire.
16.
Ils criaient : Une échelle ! une poutre ! victoire !
17.
Fracas où se perdaient nos appels sans écho.
18.
Deux hommes apportaient du quartier Pachéco
19.
Une poutre enlevée à quelque échafaudage.
20.
Le jour naissant gênait la bande.
L'abordage
21.
Cessait, puis reprenait.
Ils hurlaient haletants.
22.
La poutre par bonheur n'arriva pas à temps.
23.
" Assassin ! - C'était moi.
- Nous voulons que tu meures !
24.
Brigand ! Bandit ! " Ceci dura deux bonnes heures.
25.
George avait calmé Jeanne en lui prenant la main.
26.
Noir tumulte.
Les voix n'avaient plus rien d'humain ;
27.
Pensif, je rassurais les femmes en prières,
28.
Et ma fenêtre était trouée à coups de pierres.
29.
Il manquait là des cris de vive l'empereur !
30.
La porte résista battue avec fureur.
31.
Cinquante hommes armés montrèrent ce courage.
32.
Et mon nom revenait dans des clameurs de rage :
33.
A la lanterne ! à mort ! qu'il meure ! il nous le faut !
34.
Par moments, méditant quelque nouvel assaut,
35.
Tout ce tas furieux semblait reprendre haleine ;
36.
Court répit ; un silence obscur et plein de haine.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Victor Hugo, L'Année terrible, « Sur une barricade, au milieu des pavés »
- Victor Hugo, L'Année terrible, « À qui la faute ? », (écrit le 25 juin 1871).
- Victor Hugo, L'Année terrible, « Sur une barricade, au milieu des pavés ».
- Victor HUGO, L'Année terrible (2). Commentaire
- « Marine-Terraçe », nuit du 30 mars 1854. Victor Hugo,.Les Contemplations, Livre VI - XVI Horror, IV (5 dernières strophes)