Vicente Huidobro1893-1948Huidobro est, avec Vallejo et Neruda, l'un des grands poètes de l'Amérique latine.
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
«
Vicente Huidobro
1893-1948
Huidobro est, avec Vallejo et Neruda, l'un des grands poètes de l'Amérique latine.
Il fut le
fondateur du “ créationisme ”, mouvement littéraire qui eut une grande influence et dont
le concept principal est que l'homme peut être et doit arriver à être son propre dieu.
S'il se
rapproche parfois d'Apollinaire, qu'il connut pendant ses longs séjours à Paris, Huidobro
s'en différencie par le ton plutôt “ imagiste ” de son œ uvre.
C'est, en effet, l'image qui
compte par-dessus tout lorsque le poète devient créateur total.
Il faut noter que Huidobro
a écrit en français et qu'il a collaboré aux mouvements d'avant-garde après la Première
Guerre mondiale.
Ses œ uvres principales sont, cependant, en espagnol.
Parmi celles-ci, il
faut citer quelques-uns des livres définitifs de la poésie lyrique hispanique : Ver y palpar
(1941) ; El Ciudadano del olvido (1941).
Dans Altazor (1931), Huidobro a tenté une poésie
épique, de ce genre d'épique intérieure qui est probablement typique de ce siècle (pensons
à Valéry ou à Eliot).
C'est dans Altazor que nous trouvons le poète-dieu, le poète-absolu ;
c'est là aussi — un peu comme dans Un Coup de dés — que nous trouvons la futilité de cette
entreprise humaine-surhumaine.
Altazor-Huidobro, qui se croyait son propre dieu, se
trouve être l'image du néant.
Poète de la divinité humaine, Huidobro est aussi, et
principalement, poète de l'angoisse de l'Homme une fois que celui-ci perçoit le “ néant ” de
ses propres images..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Juan Montalvo1832-1889Un des plus grands écrivains de l'Amérique latine.
- Croquis sur les corridors de développement en Amérique Latine et sa légende
- La disparition et la résurgence des démocraties en Amérique Latine synthèse
- « Poésie ! ô trésor ! perle de la pensée! [...] 0 toi ! des vrais penseurs impérissable amour ! Comment se garderaient les profondes pensées, Sans rassembler leurs feux dans ton diamant pur Qui conserve si bien leurs splendeurs condensées ? Ce fin miroir solide, étincelant et dur, Reste des nations mortes, durable pierre Qu'on trouve sous ses pieds lorsque dans la poussière On cherche les cités sans en voir un seul mur. » (Vigny, La Maison du Berger.) Vous dégagerez la définition de la
- La crise économique de 1929 en Amérique latine