verrière.
Publié le 08/12/2021
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verrière. n.f., terme qui désignait à l'origine un vitrail de grande dimension (par exemple,
les verrières de Notre-Dame de Paris) ; depuis le XIXe siècle, on appelle habituellement
verrière un toit, ou une partie de toit, vitré, ou, plus généralement, une grande surface vitrée
verticale. Depuis l'invention du verre, les hommes ont cherché à utiliser ce matériau pour se
protéger du climat, tout en profitant de la lumière extérieure. Mais les procédés de fabrication
étant très rudimentaires, le verre resta pendant des millénaires un matériau très coûteux,
disponible uniquement en très petites dimensions, et, de surcroît, très fragile. Pour pallier ces
inconvénients, les artisans mirent au point la technique du vitrail, qui permettait de fermer des
baies de très grandes dimensions à l'aide d'un assemblage de petits morceaux de verre
maintenus entre eux par une armature de plomb. Tirant parti de ce morcellement et des
différents coloris du verre, ils inventèrent un moyen d'expression artistique inépuisable. Voir
vitrail.
Le verre industriel.
Grâce aux techniques modernes, le verre devint un matériau bon marché, disponible en
très grande quantité et en grandes dimensions. Allié au fer et au bois, il permit de réaliser
des surfaces vitrées de toutes formes et surfaces. Dès lors, le XIXe siècle s'engoua pour la
transparence des grandes verrières et pour la luminosité intérieure qu'elles permettaient.
On vit se multiplier les grandes serres de prestige (serre de Laeken), les jardins d'hiver, les
galeries couvertes, les grands magasins surmontés d'une verrière (le Bon Marché à Paris,
de Jean Eiffel et Louis Boileau, 1876), etc. Une des réalisations les plus impressionnantes
de l'époque fut le Crystal Palace présenté lors de l'Exposition universelle de Londres en
1851. Dessiné par Joseph Paxton, le Crystal Palace, entièrement réalisé à partir d'éléments
de fer, de bois et de verre préfabriqués, mesurait plus d'un demi-kilomètre de long et
couvrait une superficie d'environ 74 500 m2 (à peu près quatre fois la surface de SaintPierre de Rome). D'amélioration technique en surenchère d'audace, on vit bientôt des
surfaces de verre gigantesques servir de façades à des gratte-ciel. Depuis, les immeubles
de verre transparent, fumé, coloré ou encore réfléchissant (miroir) sont devenus un
élément habituel du paysage urbain. Un des plus parfaits exemples de cette tendance est le
Seagram Building à New York (Mies Van der Rohe, 1954-1958).
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Art nouveau
Crystal Palace
fer - L'architecture du fer
Sainte-Chapelle
Seagram Building
vitrail
verrière. n.f., terme qui désignait à l'origine un vitrail de grande dimension (par exemple,
les verrières de Notre-Dame de Paris) ; depuis le XIXe siècle, on appelle habituellement
verrière un toit, ou une partie de toit, vitré, ou, plus généralement, une grande surface vitrée
verticale. Depuis l'invention du verre, les hommes ont cherché à utiliser ce matériau pour se
protéger du climat, tout en profitant de la lumière extérieure. Mais les procédés de fabrication
étant très rudimentaires, le verre resta pendant des millénaires un matériau très coûteux,
disponible uniquement en très petites dimensions, et, de surcroît, très fragile. Pour pallier ces
inconvénients, les artisans mirent au point la technique du vitrail, qui permettait de fermer des
baies de très grandes dimensions à l'aide d'un assemblage de petits morceaux de verre
maintenus entre eux par une armature de plomb. Tirant parti de ce morcellement et des
différents coloris du verre, ils inventèrent un moyen d'expression artistique inépuisable. Voir
vitrail.
Le verre industriel.
Grâce aux techniques modernes, le verre devint un matériau bon marché, disponible en
très grande quantité et en grandes dimensions. Allié au fer et au bois, il permit de réaliser
des surfaces vitrées de toutes formes et surfaces. Dès lors, le XIXe siècle s'engoua pour la
transparence des grandes verrières et pour la luminosité intérieure qu'elles permettaient.
On vit se multiplier les grandes serres de prestige (serre de Laeken), les jardins d'hiver, les
galeries couvertes, les grands magasins surmontés d'une verrière (le Bon Marché à Paris,
de Jean Eiffel et Louis Boileau, 1876), etc. Une des réalisations les plus impressionnantes
de l'époque fut le Crystal Palace présenté lors de l'Exposition universelle de Londres en
1851. Dessiné par Joseph Paxton, le Crystal Palace, entièrement réalisé à partir d'éléments
de fer, de bois et de verre préfabriqués, mesurait plus d'un demi-kilomètre de long et
couvrait une superficie d'environ 74 500 m2 (à peu près quatre fois la surface de SaintPierre de Rome). D'amélioration technique en surenchère d'audace, on vit bientôt des
surfaces de verre gigantesques servir de façades à des gratte-ciel. Depuis, les immeubles
de verre transparent, fumé, coloré ou encore réfléchissant (miroir) sont devenus un
élément habituel du paysage urbain. Un des plus parfaits exemples de cette tendance est le
Seagram Building à New York (Mies Van der Rohe, 1954-1958).
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Crystal Palace
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Sainte-Chapelle
Seagram Building
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