Vérité et humanité

« 1 / 2 Vérité et humanité 0 Vérité et expérience 1.

Besoin et connaissance • La capacité d'un être vivant à reconnaître et éviter les dangers, à trouver ses aliments, indique une connaissance vita le instinctive de l'avantageux et ou nuisible .

Le beso in montre que tout vivant sait prélever ce qui lui convient dans son milie u.

• Mais savoir qu'une plante peut nous aider à guérir est d'un autre ordre : c'est posséder une connaissance empi rique de ses effets possibles sur notre corps.

2.

Contingence et opinion • La vérité exprime la conformité de notre jugement à la réalité d'un fait.

Une vérité sensible tient au fait de reconnaître, dans la réa­ lité , des rapports entre des phé­ nomènes, grâce à l'expérience (ressemblance, répétition, habi­ tude).

Cette connaissance qui ne préserve pas de l'erreur n'est pas inu tile.

Mais est-elle solide? « l'essence de la "véri té", Il c'est cette appréciation : "Je crois que ceci ou cela ~ est ainsi." • F.

Nietzsche • La connaissance pratique de la plante se limite à saisir certains effets sans remonter jusqu'à leur s causes et propriétés.

De telles véri­ tés, utiles à la conduite de la vie, restent contingentes et ne peuvent conduire qu'à des opinions vraisemblables sur les choses et les êtres, sans constituer un savoir indubitable.

m Vérité et !,P éculation 1.

Pensée et totalité • La vérité n'intéresse pas seulement l'homme en tant qu'être vivant, mais en tant qu'être pensant.

Cet intérêt spéculatif ou théo­ rique (du grec theôrein: « contemplation de l'esprit») est humain et correspond à ce que nous appelons proprement la vérité.

L'homme se soucie de la valeur en soi de celle-ci.

• Science et philosophie ne veu lent pas une connaissance seulement part ielle : rechercher la vérité revient à viser une connaissance totale de ce qui esL 2 / 2. »