Databac

Vérité

Publié le 23/06/2024

Extrait du document

« La vérité 12 La vérité est une exigence commune à la philosophie et à la science. Sait-on reconnaître la vérité ? Nous ne pouvons tenir pour vrai tout ce qui nous est donné, car nous pouvons nous tromper ou être trompés. Nous avons souvent un sentiment de certitude alors que nous sommes dans l’erreur (préjugés).

Pour chercher la vérité il faut se méfier de soimême et de ses pensées.

La philosophie et la science nous enseignent que toute vérité est une rupture avec le sens commun.

Quels sont les critères du vrai ? Comment peut-on accéder à la vérité ? I / Définition. La vérité est définie comme une adéquation ou accord d’un discours avec ce dont il est l’objet.

Les adjectifs « vrai » ou « faux » qualifient donc des propositions, qui affirment quelque chose. Souvent nous confondons la réalité et la vérité. Ex : La terre tourne autour du soleil est un jugement vrai car conforme à la réalité.

« ces perles sont fausses » en parlant d’une imitation, elles n’en sont pas moins réelles. Au sens d’exister un objet est ou n’est pas mais il n’est pas en lui-même vrai ou faux.

C’est ma représentation de l’objet qui est vraie ou fausse. Le siège de la vérité ou de l’erreur réside dans le jugement que l’on porte sur l’objet et non pas dans l’objet lui-même.

A quel moment notre jugement est-il vrai sachant que notre subjectivité fausse notre jugement ? Repère conceptuel : objectif/ subjectif : Est objectif ce qui appartient à l’objet et peut être reconnu par une expérience commune.

Neutre. Est subjectif ce qui appartient au vécu d’un sujet et n’est connu que de lui. Devant une représentation je peux : - Soit la considérer comme telle et ne pas en être dupe.

C’est une attitude réflexive. Soit juger que l’objet est tel que ma représentation me le donne à voir.

C’est l’attitude de celui qui a des préjugés et des passions. Conséquence : Il ne faut pas confondre vérité et réalité.

Nous ne connaissons jamais les choses en elles-mêmes mais tel que notre esprit nous les présente.

La vérité est donc une construction intellectuelle qui suppose la raison. II / les différents types de vérité A / La vérité mathématique : adéquation de la pensée avec elle-même. Les mathématiques ne s’intéressent pas à ce que sont les choses, mais au seul fait qu’on puisse les mesurer.

Les mathématiques sont une construction de l’esprit, qui permet de déduire à partir d’un petit nombre de principes de base, des raisonnements.

La vérité mathématique est formelle (cohérence des raisonnements).

Le critère utilisé est la rigueur. B / La vérité dans les sciences physiques : adéquation de la pensée avec le réel. Pour connaître les lois de la nature le physicien a recours à l’expérience ( une connaissance fondée sur l’expérience est une connaissance empirique).

Les scientifiques construisent des théories permettant d’expliquer le réel.

Une théorie scientifique est tenue pour vraie lorsqu’elle a été validée par l’expérimentation.

La vérité scientifique est provisoire (contrairement à la vérité religieuse) car on peut toujours trouver de nouvelles façons de comprendre le réel en fonction des moyens. C/ La vérité comme une exigence morale. Dans nos relations à autrui nous exigeons qu’on nous dise la vérité.

Une relation amicale ou affective s’appuie sur un rapport de confiance. La façon de dire la vérité peut être importante.

Ex : le médecin qui doit dire la vérité au malade.

Certaines professions supposent un code de déontologie.

Nous pouvons utiliser l’humour ou l’ironie pour exprimer la vérité ou le cynisme.

Souvent on se ment à soi-même, lorsqu’on refuse d’admettre certaines choses que l’on ne veut pas assumer c’est de la mauvaise foi. Parfois l’homme se berce d’illusions pour vivre Ex : illusion amoureuse. L’illusion se situe entre le mensonge volontaire et l’erreur involontaire . Repère conceptuel : Formel/matériel : Formel : relatif à la forme.

Matériel relatif à la matière.

On distingue en logique, la vérité formelle d’une déduction de sa vérité matérielle.

Une déduction peut-être formellement vraie ou fausse, selon qu’elle est correcte ou non dans sa forme logique, elle peut être matériellement vraie ou fausse, selon que le contenu qu’elle énonce est exact ou non. Ex : Tous les hommes sont des vertébrés.

Majeure Or je suis un vertébré.

Mineure Donc je suis un homme.

Conclusion On aurait tendance à croire que ce syllogisme est vrai car les trois propositions sont conformes à l’intuition de la réalité mais il est formellement incorrect.

Ce syllogisme aurait été concluant si la mineure avait été négative. Tous les hommes sont des vertébrés. Or les abeilles ne sont pas des vertébrés. Donc les abeilles ne sont pas des hommes. Les sciences particulières n’étudient qu’un aspect du réel selon différentes méthodes.

Existe- t- il une vérité au-delà des vérités particulières ? Cette question pose le problème des critères du vrai. III / la vérité métaphysique La philosophie classique pose la vérité comme une valeur de l’esprit de.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles