VENTS. Poème de Saint-John Perse (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)
Publié le 18/05/2020
Extrait du document
«
VENTS.
Poème de Saint-John Perse,
pseudonyme d'Alexis Saint-Leger
Leger, dit aussi Alexis Leger (1887-
19 75), publié à Paris chez Gallimard
en 1946.
Ce poème en quatre parties fut
composé en 1945 à Seven Hundred
Acres Island (Maine), une petite île pri
vée au large de la côte ouest des États
Unis où le poète se retirait chaque été.
« Vents, 1 ».
Le vent, qui est une force de mou
ve men t, dépouille arbres et siècles de ce qui est
desséché ( 1 ).
Invoq ué (2), il emp orte le narrate ur
en un chant pur qui disperse les balises du passé
et les corps morts (3).
La biblioth èque (4) n'est
qu'un abîme (5) d'où s'élance vers les rives futu
res un homme ivre qui marche contre le vent et
chante la chute des barrières ( 6, 7).
«Vents, Il ».
Dans sa marche vers l'Oues t,
l'aventurier découvre les messages nouveaux de
la terre ( 1 ) , jusqu'à arriver au seui l d'un pays inconnu
(2).
Au sud, où migre le désir, se dessi ne
un paysage de golfes, de fleuves et de boues
fé condes (3).
Ce lieu de renaissance et d'efface
men t, de dém esure et d'exubérance féminine ,
est matière à soupçon (4) : le reto ur à l'Oues t
marque la préf érence donnée à l'ascèse (5).
La
tr anshum ance repr end vers les « gîtes du
fut ur» (6).
«Vents, Ill».
L'aventurier suit les traces des
co nquér ants de l'Ou est amér icain ( 1, 2) : les
va leurs (économie, religion, sciences) sont reje
tées, comme les biens matériels ; le ma rcheur dis
sident cherche l'« étincelle » de la ruptu re (2).
« L'Extermina teur » s'avance à la rencontre du
« Mons tre nouveau » (3).
L'insul te et la violence
sont les armes de ce chevalier qui sert la cause
de l'humani té (4) : la rec herche de la maturation
conduit le poète au point extrême (5 6).
«Vents, IV».
Les vents font silence : la femme
man ifeste le reto ur à la société ( 1 ).
Faut il repartir
plus loin, plus bas, audelà, pour retrouver le
connu, ou mour ir (2) ? Le doute est balayé par
le revir emen t vers l'est (3).
L'homme de la race
reprend place parmi les homme s, leur apport ant
le désir de nouveauté pour les débarrasser de la
sagesse passée et de l'ordre (4 5).
Le vent est
honneur fait aux homme s et horr eur de vivre
(6).
Un autre arbre monte des «grandes Indes
souterraines » (7).
Les vents sont les forces vives de la
poésie qui s'exercent pour et contre
l'humanité.
Forces disruptives, elles
s'attaquent aux civilisations : elles
détruisent -les institutions politiques,
religieuses -, elles dispersent tout ce.
»
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