Venizélos Elefthérios
Publié le 29/08/2020
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Venizélos Elefthérios
Homme politique grec
* 23.8.1864, La Canée, Crète
+ 18.3.1936, Paris
Leader depuis 1888 du mouvement Enôsis réclamant l'union de la Crète à la Grèce,
il prend en 1898 la tête du soulèvement crétois contre l'Empire ottoman et
obtient l'émancipation de l'île.
En 1908, pendant la révolution turque, il
proclame le rattachement de la Crète à la Grèce (reconnu par le traité de
Bucarest, signé à la fin de la deuxième guerre des Balkans, en 1913).
En 1910,
la victoire électorale du parti libéral qu'il a fondé l'amène à la tête du
gouvernement.
Il jette les bases de la Grèce moderne en effectuant d'importantes
réformes de l'administration, de la justice, de l'armée et de l'éducation.
A
l'extérieur, il annexe de nombreux territoires au cours des deux guerres
balkaniques (1912-1913).
Mais, partisan de l'entrée en guerre aux côtés des
Alliés contre l'avis du roi Constantin Ier (1868-1923), il est contraint de
démissionner.
En 1916, à la tête d'un gouvernement dissident installé dans la
ville de Thessalonique occupée par la France, il obtient par la force
l'abdication de Constantin et l'entrée en guerre contre les puissances de
l'Europe centrale (1917).
Avec l'aide d'une intervention franco-anglaise, il
retrouve son poste de Premier ministre (1917-1920).
Lors de la conférence de
paix à Paris en 1919, il fait état des revendications territoriales de son pays.
N'obtenant pas entière satisfaction, il tente d'utiliser la force, ce qui
entraîne une guerre sanglante avec la Turquie (1920-1923).
Celle-ci se solde
pour la Grèce par la perte de tous les territoires d'Asie mineure et le
rapatriement des 1.700.000 Grecs qui y vivaient.
Venizélos, exilé à Paris depuis
le retour de Constantin sur le trône, retourne en Grèce après l'abdication de
celui-ci en 1922.
Il défend sa cause lors de la Conférence de Lausanne (1923) et
redevient Premier ministre pendant quelques mois (1924).
Entre 1928 et 1935, il
retrouve, avec quelques interruptions, le poste de chef du gouvernement, mais
échoue dans ses tentatives de redresser l'économie du pays, durement frappée par
la crise économique mondiale.
Son fils Sofoklis Venizélos (1894-1964) occupe le poste de chef du gouvernement
en exil au Caire en 1944, puis en 1950-1951.
Ministre des Affaires étrangères
entre 1951 et 1952, il fait admettre la Grèce à l'OTAN, avant de se retirer de
la politique..
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