Vénézuela (1999-2000): Nouvelle Constitution
Publié le 30/09/2020
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Vénézuela (1999-2000): Nouvelle Constitution
La première année de pouvoir du président Hugo Chavez (investi le 2 février
1999) a été marquée, jusqu'au début de l'année 2000, par une rafale de réformes
politiques approuvées à chaque fois à une large majorité par les Vénézuéliens,
avec pour point d'orgue le référendum plébiscite du 15 décembre 1999 - 70 % de
"oui" - entérinant la nouvelle Constitution de la République bolivarienne du
Vénézuela, tel que se nomme désormais le pays de l'or noir des Caraïbes.
Cette
Constitution, élaborée à marche forcée par les 119 députés de l'Assemblée
constituante composée à 90 % de fidèles du chef de l'État, a définitivement
renvoyé aux oubliettes de l'histoire les deux partis traditionnels de la seconde
moitié du siècle, l'Action démocratique (sociaux-démocrates) et le COPEI (Comité
d'organisation politique indépendant, démocrates-chrétiens), en leur fermant
tout espace politique.
D'"inspiration marxiste" selon les adversaires de l'ancien lieutenant-colonel
putschiste - H.
Chavez avait tenté un coup d'État en 1992 -, elle reconnaît de
fait pour la première fois les droits à la santé, à l'éducation, au travail
comme devant être désormais garantis par l'État.
Les Indiens eux-mêmes (1 % de
la population) n'ont pas été oubliés : un article leur octroie de larges
compétences sur leurs territoires ancestraux (56 % de la superficie du pays), au
grand dam de certains militaires.
Mais surtout, les nouveaux textes ont renforcé
les pouvoirs présidentiels (la durée du mandat du chef de l'État a été portée de
quatre à six ans, renouvelable une fois) et donné au chef de l'Exécutif le
pouvoir de dissoudre le Parlement, qui n'est plus composé que d'une chambre
unique.
Enfin, la Constitution a fixé au 28 mai 2000 la date des nouvelles
élections générales (présidentielle, parlementaires, des gouverneurs, etc.), H.
Chavez se portant aussitôt candidat à sa propre succession.
Dans l'intervalle,
un Congrès "croupion" a été désigné pour légiférer jusqu'aux scrutins, malgré
les protestations de l'opposition qui a vu dans cette absence de pouvoir
législatif élu les premières manifestations d'un régime autoritaire.
Ses
craintes étaient étayées, selon elle, par les attaques répétées du gouvernement
à l'endroit des médias, et par les retransmissions télévisuelles en direct des
longues allocutions présidentielles.
Catastrophe naturelle meurtrière
Les tragiques inondations de la mi-décembre 1999 ont toutefois permis au
président de prouver que sa popularité demeurait pour l'heure intacte.
Cette
catastrophe naturelle, parmi les plus meurtrières du siècle, a fait entre 30 000
et 50 000 morts et a pratiquement rayé de la carte le Vargas, un État côtier
situé à quelques dizaines de kilomètres au nord de Caracas.
Après avoir d'abord
mal mesuré, semble-t-il, la gravité de la situation - elle est survenue le jour
même du référendum sur la Constitution -, H.
Chavez s'est ensuite autoproclamé
le premier secouriste du pays, et il a multiplié les voyages spectaculaires en
uniforme vert olive d'officier parachutiste.
En revanche, il a eu bien des
difficultés à imposer aux sinistrés de quitter leurs dangereux barrios
(bidonvilles), détruits régulièrement par les pluies tropicales, pour aller
s'installer dans les États dépeuplés du Sud.
Ce projet de déplacement massif de
populations, antérieur aux inondations, n'a pas fait, loin s'en faut,.
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