VALMY
Publié le 16/05/2020
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VALMY
(20 septembre 1792) Suivis de quelques milliers d'émigrés, les Prussiens de Brunswick ont fait irruption en Lorraine,tandis que les Autrichiens menacent la frontière du nord.
La Fayette a abandonné son armée en apprenant la chutedes Tuileries.
Il est passé en Autriche.
La route de Paris est grande ouverte.
Longwy, puis Verdun sont pris : rien nes'oppose plus à l'avance ennemie.
Dans la capitale, la panique gagne.
Le ministre Roland parle déjà de transférer legouvernement sur la Loire.
Danton s'insurge contre ce défaitisme.
De sa voix de tonnerre il galvanise les énergies :faut lever des volontaires, courir sus à l'adversaire ! Les Prussiens sont moins forts qu'on ne peut le craindre.
Ladysenterie mine les régiments, le ravitaillement suit mal, les pluies diluviennes transforment les routes en bourbiers.Brunswick s'apprête cependant à forcer les passages de l'Argonne.
Contre l'envahisseur deux généraux se préparent: Dumouriez à Sedan, Kellermann à Metz.
Leurs armées font leur jonction le 19 septembre près de Sainte-Menehould, c'est-à-dire à l'arrière des forces prussiennes.
Brunswick sent aussitôt la menace qui pèse sur sescommunications.
Désireux de négocier avec Dumouriez, il lui envoie le major Massenbach pour lui proposer unentretien.
Le Français refuse : il veut combattre, ayant pour l'instant, la supériorité numérique.
La rencontre a lieule 20 septembre sur la colline de Valmy, que domine un moulin à vent.
Les Prussiens comptent en finir vite avec cestroupes loqueteuses, ce «ramassis de savetiers».
Ils ouvrent le feu, mais l'artillerie de Gribeauval se montresupérieure à la leur, et maintenant, l'infanterie française charge.
Kellermann a mis son chapeau à panache tricolore àl'extrémité de son épée et entraîne ses hommes aux cris de «Vive la nation !».
Les va-nu-pieds tiennent tête auxsoldats du Grand Frédéric et Brunswick, stupéfait, décide d'arrêter le combat.
«Vous allez voir comment ces petitscoqs-là vont se dresser sur leurs ergots...
Nous avons perdu plus qu'une bataille !» s'écrie Massenbach.
Goethe, quisuit les forces d'invasion, résumera l'affaire en une formule fameuse : «De ce lieu et de ce jour date une nouvelleépoque de l'histoire du monde.» Pour l'instant, les Prussiens, les entrailles en déroute et le moral à l'avenant,s'apprêtent à repasser la frontière : leur roi songe plus au partage de la Pologne qu'à la prise de Paris.
Dumouriez lespoursuit mollement : son rêve est maintenant d'aller occuper la Belgique.
La canonnade de Valmy va permettre à laConvention d'entreprendre ses guerres de conquête.
Les Armées de la Révolution arrêtent l'invasion de la France.
La chute du roi surprend dans les Provinces.
Certainsdépartements, comme la Moselle ou l'Aisne et la Somme protestent.
Mais ces protestations ne sont pas suivies.
De plus, lamenace autrichienne oblige à la résistance.
L'armée ne résiste pas.
La Fayette tente d'entraîner ses troupes sur Paris, mais il n'estpas suivi et prend le chemin de l'exil.
Il est décrété d'accusation.
Dans le même temps, les armées prussiennes et autrichiennesavancent en France.
Le 23 août 1792, elles prennent Longwy.
Au début de septembre, la situation des armées de la Révolutionest désespérée.
Les troupes prussiennes de Brunswick avancent vers Paris.
Elles franchissent l'Argonne et arrivent enChampagne.
Dumouriez, renforcé par l'Armée du Centre de Kellermann vient se placer sur ses arrières pour couper ses lignes decommunications.
Le duc de Brunswick doit renverser son front pour affronter les troupes françaises.
La bataille a lieu le 20septembre 1792 sous une forte pluie.
Elle se résume à une forte canonnade sans réel assaut.
Mais le duc de Brunswick estimpressionné par la détermination des forces françaises.
Aussi, il décide de se retirer.
Les pertes françaises sont de 300 hommes,celles des Prussiens de 200 hommes.
Dès que les Prussiens entament leur retraite, l'armée française reprend l'offensive.
Custineparvient à occuper en un mois la rive gauche du Rhin.
De son côté, Montesquieu prend la Savoie qui est rattachée à la France.Dumouriez entre en Belgique.
Le 6 novembre, il remporte la victoire de Jemmapes.
Il parvient ainsi à occuper la Belgique.
LaBelgique est contrôlée par la France à la fin de novembre 1792..
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