VALLÉE DU RHÔNE - ALPESL'élevage du ver à soie.
Publié le 17/05/2020
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L'élevage du ver à soie
69- Rhône
Pour alimenter la soierie lyonnaise le ver à soie a été introduit en France au X.Ve siècle, en provenance d'Espagne et d'Italie.
Son élevage, la sériciculture, se déve loppe alors très vite pour alimenter l'industrie de la soie qui apparaît au XVJe siècle à Lyon, capitale incontestée de la soie.
Si l'ouvenure du canal de Suez à la fin du xrxe siècle , en facilitant l'importation de la soie d'Orient à des prix plus bas, menace sévèrement la soierie lyonn aise, c'est l'arrivée des tissus synthétiques qui va lui porter un coup fatal.
Les descendants des "canuts " lyonnais, certes peu nombreux, produisent toujours de la soie pour la haute couture , mais la matière première vient d'Asie.
la sériciculture n'est maintenue en France que par une poignée de passionnés.
Le bombyx du mûrier le ver à soie est la chenille d'un papillon, Bombyx mari ou le bombyx du mûrier.
le
papillon femelle pond environ cinq cents œufs ou " grains" (notre photo) qui son t recueillis et placés dans des étuves.
Les vers naissent au bout de douze jours.
Ils sont éle vés dans la "magnaneri e", où ils se nour rissent d'une quantité prodigieuse de feuilles de mûrier, d'où leur nom.
Du cocon au fil de soie Après avoir mué quatre fois, les vers s'ins tallent sur des branches de bruyère ou des broussailles pour filer leur cocon.
Pendant trois jours, ils sécrètent une substance liquide
et visqueuse qui durcit à l'air et devient filiforme, et dont ils vont s'envelopper.
En temps normal, les vers demeurent ainsi seize jours à l'état de chrysalides, avant de devenir papillons.
Mais pour récupérer la soie, le séri ciculteur doit les étouffer pour éviter qu'ils ne rongent le fil.
le dévidage doit alors se faire rapidement.
Les cocons sont plongés dans une bassine d'eau à 90 degrés et "banus" afin d'éliminer les déchets ou "frison".
Le fil de soie est alors tiré et enroulé sur des bobines.
Chaque ver peut produire plusieurs kilo mètres de soie.
Les magnaneries : On peut encore voir, au cœur des Cévennes , ces longs bâtiments où étaient élevés les vers à soie.
Accolés aux fermes, ils sont carac téristiques, avec leurs minuscules fe nêtres et leurs nombreuses chemi nées.
leur nom vient de "magna n", qui signifie "ver à soie" en langue d'oc.
Les femmes qu'employaient les sérici culteurs, ou magnaniers, étaient appe lées magnanarelles.
Aussi solide que l'acier: A épaisseur égale, la soie est réputée pour être aussi solide que l'acier.
Photo Thomas 1 Explorer C MCi\-D.
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