valeur.
Publié le 08/12/2021
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valeur. n.f.
1. PHILOSOPHIE :
ce qui est désirable et qui est universalisable, c'est-à-dire ce qu'il est légitime de désirer. La
philosophie retient principalement les trois valeurs du vrai, du bien et du beau qui se
rapportent respectivement aux trois champs de la connaissance, de la morale et de
l'esthétique. Le principe d'universalité qui anime ces valeurs les installe dans l'ordre de ce
qui doit être et introduit la distinction avec ce qui est, par exemple les préjugés et les
intérêts égoïstes. Les valeurs contestent ce qui est au nom de ce qui doit être. Pour
préserver leur universalité, faut-il les poser comme transcendantes, à la manière de Platon,
ou suffit-il, avec Kant, de les définir comme les produits de l'activité d'un sujet
raisonnable ?
2. MATHÉMATIQUES :
nombre résultant d'une certaine opération ou image d'une certaine fonction. Valeur
absolue : voir absolue (valeur). Valeur propre : voir diagonalisation et propre.
3. LINGUISTIQUE :
propriété des unités linguistiques déterminée par le fait que, dans le système qu'elles
constituent, elles se délimitent réciproquement. Dans la terminologie saussurienne et postsaussurienne, la notion de valeur s'applique à la fois aux unités du signifié et à celles du
signifiant : ainsi, la valeur de la lettre t consiste dans le fait que, en dépit des différentes
formes qu'on peut lui conférer (t, T, t, T, t, T , etc.), elle continue à rester distincte des
autres lettres, auxquelles elle s'oppose. Toutefois, l'usage habituel des linguistes consiste
plutôt à réserver la notion de valeur au plan du signifié, voire à en faire un synonyme
approché de sens.
valeur. n.f.
1. PHILOSOPHIE :
ce qui est désirable et qui est universalisable, c'est-à-dire ce qu'il est légitime de désirer. La
philosophie retient principalement les trois valeurs du vrai, du bien et du beau qui se
rapportent respectivement aux trois champs de la connaissance, de la morale et de
l'esthétique. Le principe d'universalité qui anime ces valeurs les installe dans l'ordre de ce
qui doit être et introduit la distinction avec ce qui est, par exemple les préjugés et les
intérêts égoïstes. Les valeurs contestent ce qui est au nom de ce qui doit être. Pour
préserver leur universalité, faut-il les poser comme transcendantes, à la manière de Platon,
ou suffit-il, avec Kant, de les définir comme les produits de l'activité d'un sujet
raisonnable ?
2. MATHÉMATIQUES :
nombre résultant d'une certaine opération ou image d'une certaine fonction. Valeur
absolue : voir absolue (valeur). Valeur propre : voir diagonalisation et propre.
3. LINGUISTIQUE :
propriété des unités linguistiques déterminée par le fait que, dans le système qu'elles
constituent, elles se délimitent réciproquement. Dans la terminologie saussurienne et postsaussurienne, la notion de valeur s'applique à la fois aux unités du signifié et à celles du
signifiant : ainsi, la valeur de la lettre t consiste dans le fait que, en dépit des différentes
formes qu'on peut lui conférer (t, T, t, T, t, T , etc.), elle continue à rester distincte des
autres lettres, auxquelles elle s'oppose. Toutefois, l'usage habituel des linguistes consiste
plutôt à réserver la notion de valeur au plan du signifié, voire à en faire un synonyme
approché de sens.
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