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Utilitarisme

Publié le 11/01/2021

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« A.

La philosophie utilitariste n’a - t - elle pas pour conséquence de rejeter les plaisirs Cette objection repose sur une incompréhension, et même sur un contresens au sujet du mot « utilité », qui ne doit surtout pas être pris en un sens froid, calculateur.

Au contraire, nous verrons que l’utilité comme critère de l’action morale est la capacité de cette action à contribuer au bonheur de tous, bonheur qui est lui - même, précisément, composé de plaisirs, sous des formes à préciser (voir objection 2) : « Par “bonheur”, on entend le plaisir et l’absence de douleur ; par “malheur”, la douleur et la privation de plaisir.

» B.

La philosophie utilitariste n’invite-t-elle pas à mener une existence mesquine, derangeante Cette objection – contraire d’une certaine manière à la précédente – consiste à accuser l’utilitarisme de pousser les êtres humains vers ce qu’ils ont de plus bas, de plus vil, de plus indigne.

Le plaisir, dont les utilitaristes font l’ingrédient principal du bonheur, ne serait selon les tenants de cette objection rien d’autre qu’un ensemble de satisfactions grossières – Mill pense vraisemblablement, sans les nommer, aux plaisirs de la table et du lit ; l’être humain mériterait mieux qu’une existence fondée sur ce genre de satisfaction. Or ce sont précisément ceux qui réduisent le plaisir de l’être humain à ses dimensions les plus basses, les plus animales, qui en font un être vil.

Mill leur répond que les plaisirs sont au contraire d’autant plus typiquement humains qu’ils ne sont pas communs avec ceux des autres animaux.

Les plaisirs qui mettent en jeu les facultés supérieures de l’être humain (son intelligence, sa culture, son imagination, etc.) valent mieux que les autres.

Comment s’assurer de ce jugement ? Les seuls juges compétents ne peuvent être que ceux qui connaissent tous les plaisirs.

On ne demandera pas à un imbécile quelle est la valeur des plaisirs demandant de l’intelligence.

On ne demandera pas à un porc si la nourriture procure un plaisir de plus grande qualité que la philosophie.

L’imbécile ou le porc peuvent être satisfaits, mais pas véritablement heureux. Ainsi peut-on définir la morale utilitariste comme l’ensemble des règles qui permettent aux êtres humains dans leur totalité de mener l’existence la plus heureuse possible, c’est - à - dire d’éprouver les plaisirs les plus variés et les plus élevés possibles. C.

Le bonheur, que la philosophie utilitariste pose comme Souverain bien, n’est-il pas impossible à atteindre. »

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