Usque adeone mori miserum est ?

« 1 / 2 Usque adeone mori miserum est? Jusqu'à quel point est-il triste de mourir ? C'est par cette question que Tumus se prépare courageusement au com­ bat dans le douzième chant de l'Enéide (v.

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orable semble déso1111ais compromise.

Le vers, comme en témoigne Macrobe (Saturnalia, 5, 16, 7) avait déjà une valeur proverbiale dans J' Antiquité et soulignait qu'il est parfois capital de savoir affronter la 1nort avec dignité : cf.

Sénèque (Ep., 101, 13, à propos des personnes qui supportent toutes sortes de souffrances dans le seul but de prolon­ ger leur existence); Suétone (Vie de Néron, 47, il s'agit de la réponse d'un des tribuns et des centurions que Néron, désespéré, cherchait à convaincre de fuir avec lui) ou encore Tertullien (De fuga in persecu­ tione, I 0, 1) qui conseillait d'affronter le martyre avec héroïsme ; et·.

aussi Quintilien (8, 5, 6).

A l'époque moderne, notre vers fut cité par Nathan Chytraeus (Epistulae Satyricae, 1, 125) et par Jacob Balde dans son Solarium Podagricorum (84, 51) et au début du vingtième siècle~ par Philip Sidney dans A Defence of Poesie and Poems ( 1, 41 ). 2 / 2. »