Uruguay (1998-1999): Nouveau système électoral
Publié le 30/09/2020
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Uruguay (1998-1999): Nouveau système électoral
La vie politique du pays aura été marquée, pendant l'année 1999, par trois
scrutins nationaux, auxquels devaient s'ajouter les élections municipales fixées
à mai 2000.
Ce calendrier a résulté de la modification de la Constitution
approuvée par référendum en décembre 1996.
La réforme portait uniquement sur le
système électoral: l'ancienne élection nationale unique organisée tous les cinq
ans, où l'ensemble des postes électoraux à tous niveaux étaient à pourvoir, a
cédé la place à des scrutins séparés pour chaque instance.
Le nouveau système a été inauguré le 25 avril 1999, lors des primaires des
partis.
Toutes les personnes inscrites sur les registres électoraux nationaux
pouvaient voter dans le parti de leur choix, mais la participation n'était pas
obligatoire, et elle a été relativement faible (un peu plus de 50 %).
Les
candidats élus des trois partis principaux ont été Jorge Batlle (Parti
colorado), l'ex-président Luis Alberto Lacalle (Parti national) et Tabaré
Vásquez (Front élargi, gauche), la candidature de Rafael Michelini (Nouvel
espace, centre gauche) a également été retenue, avec un nombre moindre de voix.
Le climat général de la campagne électorale a été passablement tendu par les
attaques personnelles et les accusations de corruption, centrées surtout sur
l'ancien président Lacalle, qu'on a tenu pour responsable des actes délictueux
commis par son entourage lors de sa présidence (1990-1995) et de la vente
frauduleuse d'une banque d'État.
Ces faits ont amené à la rupture des deux
principales branches du Parti national.
Fin octobre 1999 devraient se tenir les élections générales (législatives et
premier tour de l'élection présidentielle).
Au plan économique, la croissance a connu un sensible ralentissement lié à la
crise financière au Brésil (automne 1998), voisin puissant et principal client.
Les fortes limitations et même l'arrêt des importations de ce pays se sont
traduits par la fermeture de nombreuses usines et la montée du chômage, déjà
élevé (10,2 % en 1998 et 12,2 % au premier trimestre 1999).
Le 13 avril 1999, les producteurs du secteur primaire ont convergé en masse vers
le centre de Montevideo, à cheval ou au volant de leurs machines agricoles, pour
exprimer aux autorités leur mécontentement..
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