URSS (1990-1991): La dernière année Gorbatchev?
Publié le 30/09/2020
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URSS (1990-1991): La dernière année Gorbatchev?
L'Union soviétique a cessé d'exister en tant qu'État en décembre 1991.
Les
quinze républiques qui étaient "fédérées" au sein de l'URSS sont devenues
indépendantes.
Pour les années suivantes, consulter Arménie, Azerbaïdjan,
Biélorussie, Estonie, Géorgie, Kazakhstan, Kirghizstan, Lettonie, Lituanie,
Moldavie, Russie, Tadjikistan, Turkménistan, Ouzbékistan, Ukraine.
La montée des désordres internes et les bouleversements des positions
soviétiques sur la scène internationale ont provoqué à l'automne 1990 une
réaction des forces conservatrices sur lesquelles Mikhaïl Gorbatchev s'est
appuyé pour tenter une reprise en main du pays.
Au lieu de conduire à une remise
en ordre et à une relance des réformes, ce sursaut a semblé mener l'URSS dans
une impasse.
"La perestroïka, telle qu'elle a été conçue au départ, a échoué." Que ce constat
ait été fait, le 19 décembre 1990, par le Premier ministre Nikolaï Ryjkov,
l'artisan avec Mikhaïl Gorbatchev de cette politique, en disait long sur la
gravité de la situation.
Dans le domaine économique notamment, celle-ci est
devenue très préoccupante.
En 1990, le produit matériel net a officiellement
diminué de 4%, la productivité de 3%, la production industrielle de 1,2%, celle
de l'agriculture de 2,3%.
La production énergétique a, quant à elle, baissé pour
la seconde année consécutive (de 6% pour le pétrole, de 5% pour le charbon).
Les
exportations de pétrole, importante source de devises, ont chuté de 18%.
Le
commerce extérieur total, de 6,9%.
Le déficit budgétaire, en revanche, n'a pas
été réduit de façon significative: il a atteint quelque 6% du PNB (8,1% selon
l'ONU, Commission économique pour l'Europe).
Les pressions inflationnistes se
sont accentuées: les revenus ont augmenté de 17% et l'inflation était à la fin
de l'année, selon l'ONU, de 19%.
Il n'y a pas eu de famine, mais les pénuries se
sont aggravées et les rationnements ont été étendus.
Une détérioration aux allures d'effondrement
Cette détérioration a pris au début de 1991 des allures d'effondrement.
Le PMN a
chuté de 12% au premier trimestre par rapport à la même période de 1990, la
production industrielle de 5,4% (quatre premiers mois) et de 6,6% en avril,
celle de charbon de 20% (ce qui s'explique par des grèves massives de mineurs).
115 des 156 postes de la nomenclature de production répertoriés par
l'administration étaient en baisse.
Le déficit budgétaire était, lui, 2,3 fois
plus important qu'au premier trimestre 1990.
Pour l'ensemble de l'année, la
chute de la production était alors estimée se situer dans une fourchette entre
18 et 22%.
Les mesures prises pour remédier à cette situation sont demeurées très
traditionnelles.
Les dépenses de défense ont continué à peser très lourdement
sur l'économie.
Les dénationalisations n'ont pas commencé.
Dans l'agriculture,
les baux ont été portés à cent ans, mais la propriété privée de la terre n'a pas
été autorisée.
Les prix de gros le 1er janvier 1991, puis de détail, le 2 avril,
ont été relevés, mais le système de formation des prix n'a pas été modifié.
Les
projets de réforme ont continué à se succéder, cependant qu'aucun n'était mis en.
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