URSS (1986-1987) : La "perestroïka"
Publié le 30/09/2020
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URSS (1986-1987) : La "perestroïka"
Quel dynamisme! En quelques mois, Mikhaïl Gorbatchev a changé le ton de la
politique soviétique.
Son objectif: moderniser l'économie et, pour ce faire,
transformer les mentalités.
Y a-t-il eu changement fondamental? Certes non.
Il
n'est pas question de s'écarter du socialisme, ni d'affaiblir le système
politique, dont les fondements restent le monopole du pouvoir et le rôle
dirigeant du Parti, mais plutôt de renforcer le système en améliorant son
fonctionnement.
Tel est l'objet de la restructuration (perestroïka) activement
entreprise par Gorbatchev.
Pour mener à bien sa nouvelle politique, il fallait des hommes neufs.
De
nombreux responsables vieillis, incompétents, corrompus ou simplement
brejnéviens, dans le Parti comme dans l'administration, ont été écartés en 1985
et en 1986.
Dans les organes dirigeants, le résultat a été spectaculaire: en
avril 1987, il ne restait plus au Politburo, outre Gorbatchev, que deux des
titulaires de 1981 (XXVIe Congrès): Andreï Gromyko, président du présidium du
Soviet suprême, et Vladimir Chtcherbitski, Premier secrétaire du Parti
ukrainien.
Au Secrétariat, il n'en restait qu'un: Vladimir Dolguikh ; sur les
douze membres que compte cet organe, sept ont été élus en 1986 et 1987.
Deux
hommes, outre Gorbatchev, se détachaient au-dessus des autres du fait de leur
double appartenance au Secrétariat et au Politburo: Egor Ligatchev, l'idéologue
du Parti, le gardien de l'orthodoxie, et Lev Zaïkov (élu, ce qui est rare,
directement titulaire le 6 mars 1986), chargé des questions d'industrie et de
défense.
Si ce renouvellement a permis à Gorbatchev de consolider sa position,
cela ne signifie pas qu'il ait tous les pouvoirs comme l'atteste le fait que le
plénum du Comité central du Parti (27-28 janvier 1987) ait été différé trois
fois à cause de débats internes.
Le chef du Parti a dû tenir compte, par
ailleurs, des résistances auxquelles s'est heurté dans le pays son projet de
société.
Modernisation économique
La modernisation économique, Gorbatchev en est persuadé, ne peut se faire sans
la participation active de la société.
Il faut donc lui faire prendre conscience
des résultats négatifs de la politique brejnévienne et du gaspillage des
ressources, la convaincre que des changements s'imposent, modifier les
mentalités et les comportements solidement ancrés (faible productivité,
corruption généralisée, individualisme, déresponsabilisation).
Le secrétaire
général s'y est employé personnellement: il a parcouru le pays, dramatisé la
situation - si la croissance économique ne redémarre pas, a-t-il affirmé,
l'échec du socialisme doit être envisagé -, parlé des difficultés, appelé à
l'effort.
Les médias ont adopté la "transparence" (qui est loin d'être totale,
mais qui constitue un dégel), pour agir sur la psychologie des citoyens et
déstabiliser ceux qui refusaient le cours nouveau.
Dans une seconde étape, Gorbatchev a entrepris de libérer le "potentiel
créateur" des individus en transformant leur état d'esprit à l'égard de leur
travail.
La vieille tactique de la carotte et du bâton a été reprise:
rétablissement d'une hiérarchie des salaires en fonction des compétences et des.
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