universaux.
Publié le 08/12/2021
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universaux. n.m.pl.
1. PHILOSOPHIE :
dans la scolastique, les cinq idées générales (le genre, l'espèce, la différence, le propre et
l'accident) grâce auxquelles on définit un être. On appelle querelle des universaux une
querelle philosophique qui, au Moyen Âge, opposa trois doctrines différentes relatives à la
nature des idées générales : le réalisme (Jean Scot Érigène, saint Anselme, John Duns
Scot) soutenait l'existence en soi des idées générales ; le nominalisme (Roscelin, Guillaume
d'Ockham, Albert de Saxe) réduisait ces idées générales à de pures conceptions de l'esprit,
à de simples mots ; le conceptualisme (Abélard) les considérait comme des produits de
l'esprit tirés de l'expérience.
2. LINGUISTIQUE :
on appelle universaux du langage les traits supposés communs à toutes les langues. La
recherche des universaux du langage s'opère, selon les auteurs, à des niveaux différents.
Dans une optique minimaliste, on se contente des traits qui opposent les langues aux
systèmes de communication des animaux (par exemple, la double articulation). Mais on
peut également déceler des universaux ou des tendances à l'universalité à tous les niveaux
de la description des langues : phonologie (nombre, nature, organisation des phonèmes),
morphologie (classes - par exemple, celle des pronoms - et catégories - par exemple,
celle de la personne -), organisation de l'énoncé, phénomènes d'énonciation (il existe en
toute langue des embrayeurs du discours).
universaux. n.m.pl.
1. PHILOSOPHIE :
dans la scolastique, les cinq idées générales (le genre, l'espèce, la différence, le propre et
l'accident) grâce auxquelles on définit un être. On appelle querelle des universaux une
querelle philosophique qui, au Moyen Âge, opposa trois doctrines différentes relatives à la
nature des idées générales : le réalisme (Jean Scot Érigène, saint Anselme, John Duns
Scot) soutenait l'existence en soi des idées générales ; le nominalisme (Roscelin, Guillaume
d'Ockham, Albert de Saxe) réduisait ces idées générales à de pures conceptions de l'esprit,
à de simples mots ; le conceptualisme (Abélard) les considérait comme des produits de
l'esprit tirés de l'expérience.
2. LINGUISTIQUE :
on appelle universaux du langage les traits supposés communs à toutes les langues. La
recherche des universaux du langage s'opère, selon les auteurs, à des niveaux différents.
Dans une optique minimaliste, on se contente des traits qui opposent les langues aux
systèmes de communication des animaux (par exemple, la double articulation). Mais on
peut également déceler des universaux ou des tendances à l'universalité à tous les niveaux
de la description des langues : phonologie (nombre, nature, organisation des phonèmes),
morphologie (classes - par exemple, celle des pronoms - et catégories - par exemple,
celle de la personne -), organisation de l'énoncé, phénomènes d'énonciation (il existe en
toute langue des embrayeurs du discours).
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