United Fruit

« 1 / 2 United Fruit 1 La societe holding United Fruit Company est souvent citee en Amerique latine comme rexemple le plus typique de Ia domination economique et poiltique nord-antericaine.

Bien que !immense empire du premier producteur de bananes du monde ait connu des difficultes vers 1960, Ia United Fruit a su mem reconversion, en diversi- fiant ses interets et en les etendant au bole et au parole, notamment A Panama et en Colombie.

Son regne est donc toujours actuel.

2 La compagnie volt le jour en 1899, au lendeniain du Trait* de Paris, qui consacre ('expansion americaine dans les Caraibes.

Elle regroupe une quinzalne de sodetes, qui °Went en Amerique centrale en Amerique du Sud.

En 1976, elle possede 58 filiales dans le monde (en France, Ia Compagnie des Bananes).

Outre Ia production de bananes, de cacao, de sucre et autres produits tropicaux, elle controls des lignes de chemin de fer, des stations de telecommunications et une flotte marchande de plus de 50 cargos.

3 Environ 60 000 personnes travaillent pour la United Fruit.

A son apogee, Ia United Fruit possedait des millions d'hectares et ses proprietes formaient de yell- tables royaumes independents, comme I' enclave bane- niere » de Colombie.

Elle traitait d'egal a egal avec les gouvernements latino-americains, et pouvait faire inter - venir leurs annees ou meme les Marines.

C'est ainsi qu'elle provoqua en 1954 le renversement du regime pro- gressiste du Guatemalteque Arbenz, parce qu'une reforms agraire risquait de Ia priver de 150 000 hectares de terres non exploitees.

4 La revolution cubaine s'empara des quelque 114 000 hec- tares de Ia United Fruit, sixieme proprietaire sucrier de rile, ainsi que de ses 500 km de voies ferrees, ses broieries et ses quais d'embarquement, biens estimes United Fruit 1 La société holding United Fruit Company est souvent citée en Amérique latine comme l'exemple le plus typique de la domination économique et politique nord-américaine.

Bien que l'immense empire du premier producteur de bananes du monde ait connu des difficultés vers 1960, la United Fruit a su opérer une reconversion, en diversi- fiant ses intérêts et en les étendant au bois et au pétrole, notamment à Panama et en Colombie.

Son règne est donc toujours actuel.

2 La compagnie voit le jour en 1899, au lendeniain du Traité de Paris, qui consacre l'expansion américaine dans les Caraïbes.

Elle regroupe une quinzaine de sociétés, qui opèrent en Amérique centrale et en Amérique du Sud.

En 1976, elle possède 58 filiales dans le monde (en France, la Compagnie des Bananes).

Outre la production de bananes, de cacao, de sucre et autres produits tropicaux, elle contrôle des lignes de chemin de fer, des stations de télécommunications et une flotte marchande de plus de 50 cargos.

3 Environ 60 000 personnes travaillent pour la United Fruit.

A son apogée, la United Fruit possédait des millions d'hectares et ses propriétés formaient de véri- tables royaumes indépendants, comme l' « enclave bans- nière » de Colombie.

Elle traitait d'égal à égal avec les gouvernements latino-américains, et pouvait faire inter- venir leurs armées ou même les Marines.

C'est ainsi qu'elle provoqua en 1954 le renversement du régime pro- gressiste du Guatémaltèque Arbenz, parce qu'une réforme agraire risquait de la priver de 150 000 hectares de terres non exploitées.

4 La révolution cubaine s'empara des quelque 114 000 hec- tares de la United Fruit, sixième propriétaire sucrier de l'île, ainsi que de ses 500 km de voies ferrées, ses broieries et ses quais d'embarquement, biens estimés à 2 / 2. »