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Une vie - Simone veil

Publié le 13/10/2021

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« DARPHEUIL Lila Seconde 1 Une vie - Simone Veil Quelles réflexions sur la condition féminine cette lecture suscite-t-elle chez moi ? Le roman Une vie de Simone Veil, publié pour la première fois en 2007, nous fait part de la vie d'une combattante, d'une femme qui n'avait que pour but un monde meilleur, aider à la construction de l'Europe, et d'une militante engagée, notamment pour les droits des femmes.

Cette femme est un exemple pour nous toutes, la France entière et plus particulièrement les femmes lui doivent énormément.

Son histoire est extrêmement émouvante, prenante, son enfance expliquée au cours du chapitre 1 nous montre qu'elle a vécu une enfance tout à fait classique, dans une famille juive et laïque, cultivée et heureuse, avec un père très strict, habitant tous les quatre à Nice, elle fut donc semblable à beaucoup d’autres.

A partir du chapitre 2 les problèmes débutent, e lle décrit l’insouciance des juifs face à la menace qui s’abat sur l’Europe, puis sa déportation avec sa mère et une de ses sœurs Milou à l’âge de 16 ans à Auschwitz.

« A chaque sortie, je me rassurais en me persuadant que ma fausse carte d'identité suffirait à me protéger.

Pourtant, à Nice, encore plus qu'ailleurs, le danger courait les rues.

», voir tous ces gens, ces amis, ces famille s se faire contrôler lors de rafles, se croyant protégé grâce à leurs fausses cartes d'identité et malgré tout se faire emporter par la Gestapo du être absolument atroce, ils ne savaient même pas où ils étaient déportés.

Les femmes sont traitées durement, il y a beaucoup de sexisme, que l'on retrouve encore de nos jours, l ors de manifestations ou autres .

E lles sont aussi extrêmement sexualisées, comme lorsque chapitre 3 durant sa vie à la Shoah, les Kapos femmes tentaient de nombreuses atteintes à l’intimité et à la sexualité, des jeunes filles surtout, “Nous savions que si une Kapo offrait une tartine avec du sucre, elle ne tarderait pas à dire : “Ah, si on dormait là toutes les deux, ça serait si bien.” {...} Cette ambiguïté sexuelle rôdait en permanence dans les rapports de ces femmes avec les plus jeunes.”.

Pour survivre dans les camps et récupérer un peu de nourriture ou de couvertures, les femmes n’avaient comme seul opportunité que les échanges sexuelles avec les kapos, certaines ont survécu uniquement grâce à ces marchés, et nous ne sommes pas en capacité de juger leurs agissements car nous n’étions pas là bas, nous n’avons pas vécu ce qu’elles ont vécu, on ne connaît de la vie à la Shoah que les récits des survivants.

Nous sommes incapable d'imaginer ne serait-ce qu'un seul instant, tout ce qu'elle, les autres femmes et filles présentes, ont dû endurer durant la Shoah.

La description chapitre 3 d es trains de la mort, des kapos, de l’odeur des fours crématoires, puis la déshumanisation des camps avec leurs matricules tatoués,et la mort progressive de leurs proches, fait froid dans le dos, ces conditions laissent des traumatismes à vie aux personnes ayant survécu.

Ce ne sont que souffrances au quotidien pour Simone durant de nombreuses années comme cité dans ce roman, chanceusement les avantages dû à sa beauté la suivirent tout au long de sa vie au camps, grâce à ceux-ci, elle pu être envoyée, elle, sa soeur et sa mère dans un commando moins dur que les autres, avec l’aide d’une ancienne prostituée polonaise, chef du camp qui lui dit en la sortant du rang, chap 3 “ Tu es vraiment trop jolie pour mourir ici.

Je vais faire quelque chose pour toi, en t’envoyant ailleurs”.

On remarque donc à nouveau les privilèges de beauté et la place qu’ils avaient, et donc leur importance, au sein des camps. Enfin, la libération, chapitre 4 , accompagnée de son retour en France, de la rencontre avec son mari, la naissance de ses trois enfants, et e nfin son retour à la vie “normale” .

« La guerre était finie.

Mes sœurs et moi étions vivantes, mais comme tant d'autres, la famille Jacob avait payé un lourd tribut à la fureur nazi.

».

La guerre ainsi que la Shoah avait laissé tant de familles démunies, d'enfants orphelins, de familles pleurant des maris, des femmes, des mères, des enfants, et bien d'autres victimes.

Chacun dû se reconstruire à sa façon, beaucoup de femmes essayèrent de retrouver un mari, car soit le leur était décédé dans les camps soit elles n'avaient plus de nouvelles, ce qui était assez répandu.

A l’époque, avoir un mari était une base, un pilier dans la. »

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