Un théâtre de la cruauté
Publié le 25/11/2021
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«
Un
théâtre
de la cruauté
1 - SOUS LE SIGNE DE LA VIOLENCE
- Le culte de Dionysos
Lorsque la Grèce inventa la tragédie, elle la mit d'emblée sous
le patronage du dieu Dionysos ou Bacchus (voir « La dramaturgie
antique», p.
16).
Les œuvres étaient jouées lors des Grandes
Dionysies, fête annuelle en l'honneur du dieu; un sacrifice lui
était fait à l'ouverture des jeux ...
dramatiques, son autel trônait
au milieu de l'orchestre et son grand-prêtre au premier rang des
spectateurs.
Pourquoi ce dieu-là plutôt qu'un autre?
Que de drames d'abord autour de sa naissance et de sa vie! Sa
mère, Sémélé, mourut de saisissement et d'effroi pour avoir
demandé à Zeus, son amant, de se manifester à elle dans tout
l'éclat de sa gloire, au milieu de la foudre et des éclairs.
Du
ventre de la malheureuse le roi des dieux arracha un enfant
encore en gestation pour l'enfermer dans sa propre cuisse, qu'il
n'eut qu'à rouvrir , au terme de neuf mois, pour en faire sortir le
petit Dionysos (le « deux fois né», selon une étymologie pos
sible).
Les Titans enlevèrent l'enfant à ses parents nourriciers,
le tuèrent, le démembrèrent et le dévorèrent après en avoir fait
bouillir les morceaux dans un chaudron.
Zeus frappa les crimi
nels de sa foudre et, grâce au cœur resté vivant, qu'avait sauvé
la déesse Athéna, il put ressusciter le jeune dieu!
Que de violences et de déchaînements ensuite autour du culte
de cette divinité mystérieuse, venue d'Asie et du fond des âges,
adoptée tardivement et non sans difficultés par les anciens.
»
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