Un seul arbre ne peut nourrir deux rouges-queues
Publié le 04/01/2022
                            
                        
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Un 	seul 	arbre 	ne 	peut nourrir 	deu:1 	rouges 	queues 	
Ce 	proverbe 	nous 	est parvenu  par 	la 	tradition  lexicographique  et paré
miographique  (Hesych.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
µ 	1312; Photius  269, 	11-14 	P.; 	Soudaµ 	102; 
Zonaras, 	
859 	T.; 	Zenob.
                                                            
                                                                                
                                                                     vulg.
                                                            
                                                                                
                                                                    	5, 	11 	: 	Zenob.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Bodl.
                                                            
                                                                                
                                                                    	631 	; Diogen.
                                                            
                                                                                
                                                                     6, 	
39; 	Diogen.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Vind.
                                                            
                                                                                
                                                                    	3, 	15 	; 	Greg.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Cypr.
                                                            
                                                                                
                                                                    	3, 	1 ; 	Apost.
                                                            
                                                                                
                                                                    	11, 	48) 	et 	par 	une 	
scholie 	à 	un 	passage 	d' 	Aristophane 	(les 	guêpes, 	927) 	qui 	y 	fait 	sans 
aucun  doute allusion.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
Il 	signifie  qu'on 	ne 	peut 	espérer tirer de 	grands 	
profits  d'une petite chose  tout en rappelant  l'amour 	du 	rouge-queùe 
pour 	
la 	solitude.
                                                            
                                                                                
                                                                     Mais 	la 	fonnule est également  construite sur 	I 'opposi	
tion 	entre 	la 	seule source 	de 	nourriture  possible (l'arbre)  et deux  éven
tuels  bénéficiaires  (les deux  rouges-queues)  ; elle  ferait  donc 
clairement  allusion 	
au 	conflit inévitable 	qui 	surgit entre deux individus 
(ou  deux  états)  dès 	
lors 	qu'ils  doivent  se partager 	la 	même 	chose.
                                                            
                                                                        
                                                                    	La 	
même 	idée  est exprimée  par plusieurs  de 	nos 	prove, bes européens  : 	cf.
                                                            
                                                                                
                                                                    	
en 	français 	A 	un 	os deux  chiens  /alios (Proverbes  ; 	cf.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Dictionnaire 	des 	
spots 	ou proverbes  wallons, 	Liège, 	1863, 	331, 	qui 	attribue ce proverbe 	
à 	Charles  de Bouvelles); 	Deux  chiens 	à 	un 	os ne  s'accordent 	(ce 
second  proverbe  possédant  d'ailleurs des parallèles  dans toutes  les 
langues  européennes,  cf.
                                                            
                                                                                
                                                                    Arthaber,  453 ; Lacerda-Abreu, 	
74).
                                                            
                                                                                
                                                                    	Certaines 
variantes  insistent sur 	
les 	difficultés 	qui 	ne 	manquent  pas 	de 	surgir dès 	
lors 	que 	le 	pouvoir doit 	être 	partagé entre 	deux 	individus: 	cf.
                                                            
                                                                                
                                                                    	en 	espa
gnol 	
Dos  tocas 	en 	un 	hogar  mal se pueden  concertar 	(c'est-à-dire: 	
>); 	en 	français 	Deux 
truands 	
ne  s 'entraimerontja 	à 	un 	huis.
                                                            
                                                                                
                                                                    	Signalons  également 	une 	variante 
érotique  dans 	
un 	passage 	de 	Plaute 	(Bacchides, 	5 l  : 	Duae unum expeti	
tis 	palumbem,.
                                                                                                                    »
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