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Un nouveau capitalisme s'affirme, mondialisé et dominé par la finance

Publié le 09/09/2020

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« Un nouveau capitalisme s’affirme, mondialisé et dominé par la finance Le tournant du millénaire aura été marqué par une nouvelle étape dans l’évolution historique du capitalisme.

Entamée à partir des années 1980, cette transformation est la conséquence de la crise du capitalisme de type « fordiste », qui avait contribué aux Trente Glorieuses (1945-1975), et dont les principaux rouages ont été le rôle central de l’État dans la régulation de l’économie, ainsi que le partage des gains de productivité négocié entre les détenteurs du capital et les syndicats de salariés.

Deux grandes forces ont contribué à cette mutation du capitalisme.

D’une part, les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) qui, obéissant à des lois particulières, bouleversent en profondeur les entreprises, la société et l’économie.

D’autre part, le processus de globalisation financière [voir « La globalisation financière a profondément modifié le fonctionnement de l’économie mondiale »] qui s’est fortement accéléré à la suite de choix politiques inspirés par l’idéologie néo-libérale, donnant la primauté à la logique du marché et à celle de la rentabilité financière. Nouvelles technologies et mondialisation Les NTIC constituent l’une de ces vagues technologiques fondamentales dont Joseph A.

Schumpeter a brillamment montré qu’elles ponctuent l’histoire du capitalisme.

Touchant trois domaines (la téléphonie, l’audiovisuel et l’informatique), elles s’inscrivent dans une troisième révolution industrielle qui est loin d’être achevée.

Alors que les précédentes étaient liées aux sources d’énergie (vapeur, puis électricité), celle-ci concerne l’information et va de pair avec la montée en puissance de l’économie de l’immatériel.

L’entreprise taylorienne traditionnelle, organisée pour la production de masse selon un modèle fortement hiérarchisé, cède la place à une entreprise plus flexible, adaptée à l’évolution constante de la demande, et organisée en réseaux, grâce à la généralisation des micro-ordinateurs permettant des coordinations transverses.

Les fonctions commerciales et de conception deviennent les métiers stratégiques de l’entreprise, tandis que les tâches de production tendent àêtre externalisées auprès de sous-traitants.

La décision spectaculaire, annoncée en 2001, du groupe français de télécommunications Alcatel de céder la plupart de ses 120 sites de production à travers le monde à des sous-traitants s’est inscrite dans cette nouvelle logique industrielle.

Une autre spécificité des NTIC est l’importance des coûts fixes, peu liés aux quantités produites, du fait du poids des dépenses de recherche-développement : une fois le logiciel conçu, il peut être vendu à un village, ou à la terre entière, le coût total n’en sera que faiblement modifié.

Aussi, les entreprises productrices de NTIC bénéficient-elles de rendements fortement croissants, ce qui donne un avantage déterminant aux grandes entreprises et explique leur course à la taille.

Enfin, avec la dématérialisation des produits et les NTIC, les coûts de transport sont considérablement réduits.

La technologie, les capitaux, les biens et les services franchissent les frontières avec une facilité sans précédent : devenu « cyberspace », l’espace économique s’est mondialisé.

La localisation et la nationalité des produits perdent de leur signification.

La majeure partie du commerce international porte désormais sur des échanges effectués entre les filiales de grands groupes multinationaux organisés en réseaux. Marchés financiers et investisseurs institutionnels La montée en puissance de la finance à l’échelle internationale constitue la seconde grande force à l’origine de la mutation du capitalisme contemporain.

Ce processus de globalisation financière a connu une forte accélération à la suite de décisions politiques prises au début des années 1980, notamment sous l’impulsion des gouvernements Reagan (1981-1989) et Thatcher (1979-1990), aux États-Unis et au Royaume-Uni.

Ces décisions, destinées à enrayer la crise du. »

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